2889. AU PRINCE D'ORANGE ET DE NASSAU A LA HAYE.

Berlin, 9 janvier 1748.

Monsieur mon Cousin. J'accepte avec un sensible plaisir, comme des marques sûres de votre chère amitié, les vœux que Votre Altesse me fait pour ma prospérité, dans la lettre que le comte de Gronsfeld vient de me remettre. Ce qui augmente ma satisfaction, ce sont les bonnes nouvelles qu'Elle me communique en même temps sur les succès de vos soins pour assurer à votre maison le stathoudérat de la République. Je m'en réjouis et vous en félicite très sincèrement, et je souhaite du fond de mon cœur que Votre Altesse, aussi bien que les États de la République, en retirent tous les avantages possibles. J'y prendrai constamment toute la part d'un ami fidèle et cordial, et je serai charmé que l'année où nous venons d'entrer et que je souhaite à Votre Altesse fortunée et remplie d'événements agréables et heureux, me fournisse de fréquentes occasions de La convaincre de la vérité des sentiments d'amitié, d'estime et de considération avec lesquels je suis, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bien bon cousin

Federic.

Nach dem Concept.