3100. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Finckenstein berichtet, Petersburg ZI. Mai, über eine Unterredung mit Woronzow, dem er u. A. gesagt hat: „Qu'il y avait des intérêts de part et d'autre pour resserrer les liens de l'amitié [entre la Prusse et l'Angleterre] et qu'ainsi je ne doutais pas qu'une négociation tendante à un but si salutaire n'eût tout le succès désiré; que j'étais aussi persuadé que, la paix une fois faite, les insinuations qui avaient été répandues ici contre les intérêts de Votre Majesté, cesseraient du moins de ce côté-là.“

Potsdam, 7 juin 1748.

La réponse que vous avez donnée à l'ami important sur ce que ce dernier vous a demandé, selon votre dépêche du 21 de mai passé, à l'occasion de l'envoi du chevalier Legge à ma cour, savoir s'il ne m'avait fait encore aucune proposition, a mon entière approbation, et j'en suis d'autant plus content que vous êtes tellement entré dans mes idées à cet égard que si je vous les avais dictées à l'oreille.

Je regarde la paix tout autant que faite et conclue, après que la reine de Hongrie s'est vu obligée, à l'heure qu'il est, d'accéder purement et simplement aux préliminaires qui doivent y conduire, et je veux bien vous dire en confidence que l'Angleterre s'est offerte à moi de faire en sorte que mes États sans exception me soient garantis par toutes les puissances et même par la Russie. Comme cette dernière circonstance ne laissera que d'embarrasser le Chancelier, vous ne manquerez pas d'observer sous main la contenance qu'il pourra faire, de même que les démarches de milord Hyndford, vous défendant néanmoins de communiquer à qui que ce soit la susdite confiance que je viens de vous faire.

Federic.

Nach dem Concept.