3711. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 20 juin 1749.

J'accuse votre dépêche du 10 de ce mois, sur laquelle je n'ai cette fois qu'à vous dire qu'autant que je puisse entrevoir à présent, l'orage qui avait menacé le Nord, pourrait bien être détourné cette fois-ci, et quoiqu'il soit fort probable que les deux cours impériales voudront convenir d'autres arrangements et lier mieux leur partie qu'elles n'avaient fait, avec l'Angleterre, je crois cependant que, si la Suède continue dans la résolution qu'elle a prise de ne point faire de changement dans la forme de son gouvernement, après le décès du Roi, les choses pourront bien rester là, de façon que le Nord restera en paix. Au surplus, si le roi d'Angleterre compte qu'il saurait m'affaiblir en me tenant armé, il pourrait bien se fort mécompter, et jusqu'ici je me suis peu mis en frais pour toutes les ostentations que mes voisins ont faites aux dépens de l'Angleterre.

Federic.

Nach dem Concept.

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