<396> n'osera point remuer ouvertement, malgré toute l'envie que le Chancelier saurait avoir de mener les choses à l'extrémité.

Federic.

Nach dem Concept.


4347. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Königsberg, 13 juin 1750.

Il est à présumer que les deux courriers autrichiens que, selon votre rapport du 2 de ce mois, le comte Bernes a renvoyés à sa cour, tout comme l'exprès que le sieur Guy Dickens vient d'expédier, portent des dépêches relatives à la double garantie que la France a proposée à l'Angleterre1 et dont celle-ci a fait ouverture à la Russie, en conséquence de ce que je vous en ai déjà appris par mes dépêches antérieures. Je suis sûr, au reste, que la Russie fera camper quelque corps de troupes sur les frontières de la Livonie.

Federic.

Nach dem Concept.


4348. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Königsberg, 13 jnin 1750.

Je vous recommande de prêter ultérieurement votre attention à ce que vous me marquez par votre dépêche du 30 de mois dernier, savoir que la cour où vous êtes est résolue de former une compagnie de commerce sur le Levant, et vous n'omettrez pas de m'en rapporter tout ce qui pourra mériter de l'être, par la suite.

Je n'ai, au reste, rien à vous dire cette fois-ci, sinon que, selon les nouvelles de Pétersbourg, tout est actuellement sur un pied tranquille en Russie, et qu'à l'heure qu'il est il n'y avait pas lieu à craindre des embarras de sa part, quoique la cour de Pétersbourg n'en continuerait pas moins pour cela, pendant le cours de la présente année, ses ostentations accoutumées.

Federic.

Nach dem Concept.


4349. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

Voss berichtet, Kopenhagen 30. Mai: „On a abandonné le projet qui avait été concerté entre le duc de Newcastle et M. de Mirepoix … la cour de Suède ayant témoigné de la répugnance à donner

Königsberg, 13 juin 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 30 de mai dernier et j'applaudis fort à la proposition que l'abbé Lemaire



1 Vergl. S. 377.