3859. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 6 septembre 1749.

Je n'ai rien à vous répondre par cette présente dépêche, si ce n'est que, selon votre rapport du 14 d'août dernier, il ne me semble pas qu'il y ait rien de dangereux à craindre pour la Suède. Je me fortifie d'ailleurs dans l'appréhension où j'ai été jusqu'ici, que l'ami connu pourrait bien ne pas avoir la résolution nécessaire pour vouloir profiter

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de l'incident du sénateur Schuwalow86-1 de façon à donner à l'affaire une heureuse issue et la faire tourner à l'avantage de la bonne cause.

Federic.

Nach dem Concept.



86-1 Vergl. S. 76 ff.