4264. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

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Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 19. April: „Le sieur Bossart vient de nous communiquer l'extrait d'une lettre du baron Wachtendonck [Manheim 13 avril 1750] … Wachtendonck y marque que la cour de Munich venait d'avertir celle de Manheim … qu'elle était sur le point de renouveler pour le terme de

Potsdam,21. April 1750.

Ich weiss nichts anders dazu zu sagen, als dass, wenn die andern sich verkaufen wollen, er, der Churfürst von der Pfalz, solches nicht thun möchte. Könnte man Baiern noch davon abrathen, so wäre es

quatre ans le traité d'amitié et de subsides qu'elle a conclu en 1746 avec les Puissances maritimes348-1 et qui va expirer dans le courant de cette année. La cour de Manheim fait les doléances les plus amères de ce que, ayant été déjà abandonnée par l'électeur de Cologne, par le traité qu'il a conclu en dernier lieu avec l'Angleterre et la Hollande,348-2 elle se trouve actuellement dans le même cas à l'égard de l'électeur de Bavière, et par conséquent isolée malgré l'union qui subsiste entre les trois Electeurs issus de la maison de Bavière. L'Électeur palatin prie aussi Votre Majesté de l'assister de Ses conseils et de Ses lumières, sur ce qu'il aura à faire dans une situation aussi scabreuse.“

sehr gut. Wo nicht, so bleibe Ich doch mit Pfalz, wenn schon Baiern abgehen wollte.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 20. April: „Le comte de Tyrconnell nous a fait la lecture d'une lettre du marquis de Puyzieulx, portant en substance que la Suède venait de faire une nouvelle proposition en France, qui tendait à ce que les alliés de la Suède et de la Russie se donnassent respectivement des garanties réciproques que la Russie et la Suède ne seraient point les agresseurs, et que, moyennant de pareils actes de garantie, l'impératrice de Russie fît retirer ses troupes des frontières de la Finlande suédoise …

Le marquis de Puyzieulx ajoute encore qu'on savait en France que la cour de Vienne est piquée au vif de la déclaration de Votre Majesté et que les ministres autrichiens disent publiquement que Votre Majesté ne S'était déterminée à faire cette déclaration, que depuis qu'Elle était bien informée que la cour de Russie n'avait nulle envie d'exécuter aucun des projets qu'elle a affecté de répandre dans le public l'année passée.“

Ich bin sehr wohl davon zufrieden; wenn wir durch eine mutuelle Declaration einem Krieg aus dem Wege gehen und diesen Stachel auf die Seite bringen können, so halte Ich davor, dass wir sehr glücklich seind und nichts besseres thun können. Was also Frankreich und die andern darunter thun werden, dazu werde Ich Mich ganz gerne verstehen. Was die Oesterreicher anlanget, so haben wir schon lange gewusst, dass sie böse auf uns seind, und zweifeln also nicht, dass sie es noch sein und uns calomniiren werden, wo sie können.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



348-1 Vergl. Bd. V, 156.

348-2 Vergl. S. 295. 303. 305.