4334. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

Fr. von Voss berichtet, Kopenhagen 23. Mai: „J'ai communiqué à l'abbé Lemaire le contenu de la dépêche de Votre Majesté du 12 de ce mois388-2 L'abbé Lemaire fut charmé d'apprendre toutes ces particularités, dont il n'avait encore aucune connaissance … Il me répondit … que l'ouverture du comte Lynar388-3 était plus honorable pour la Suède que le projet qui avait été concerté entre le duc de Newcastle et le marquis de Mirepoix,388-4 en conséquence duquel le roi de Suède et le Prince-Successeur s'obligeraient envers la Russie de ne rien entreprendre d'illégal contre la forme présente du gouvernement; qu'au reste on ne conclurait rien sans la participation et le consentement de la Suède.“

Potsdam, 30 mai 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 23 de ce mois, et je vous ai déjà appris combien peu le chancelier de Russie avait fait attention sur l'offre de la cour de Copenhague, par la voie de sa médiation ou de ses bons offices, sur ce que le comte de Lynar lui avait proposé à ce sujet. Comme ledit Chancelier a refusé tout net les bons offices du Danemark, pour composer les différends qui agitent le Nord, il reste à voir à présent si le projet de M. de Mirepoix aura un meilleur succès que celui du Danemark.

Federic.

Nach dem Concept.



388-2 Erlass aus dem Ministerium in Ausführung von Nr. 4300 S. 371.

388-3 Nach Lynar's Vorschlage sollten die Alliirten Schwedens sich für die Loyalität der schwedischen Regierung durch eine Acte verbürgen, über welche Russland eine Acceptionsurkunde ausstellen würde; beide Urkunden sollten alsdann in die Hände einer unbetheiligten Macht, etwa Dänemarks, niedergelegt werden.

388-4 Vergl. S. 377.