<414>tifier le susdit ambassadeur sur tout ce qu'on lui a inspiré relativement au status quo; en tout cas, j'ai déjà pris mes précautions auprès de la cour de Versailles, par les informations exactes que je lui ai fait donner sur le vrai état de l'affaire en question; ce que j'ai bien voulu vous dire, quoique pour votre direction seule.

Federic.

Nach dem Concept.


5026. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 25 juillet 1751.

Milord. Le comte de Podewils vous doit avoir fait part du retour du courrier que j'avais envoyé à Baireuth et qui m'a apporté la réponse du Margrave, avec les pleins-pouvoirs qu'il faut pour aller procéder à la conclusion de son traité à faire.

Ma sœur, la Margrave, me mande en même temps une particularité touchant la négociation de votre cour avec le duc de Wurtemberg, que je n'ai pas voulu vous laisser ignorer, quoique je n'y sois mêlé que pour autant qu'elle regarde les intérêts de la France : il s'agit d'un avis que la Margrave me donne de ce que cette négociation avait tout l'air de pouvoir traîner encore longtemps, par l'éloignement qu'on remarquait aux ministres de Würtemberg pour en venir à la conclusion. Pour mettre donc ces ministres à la raison, la Margrave se persuade qu'aucun sujet n'y serait plus propre que le conseiller privé de Folard à Baireuth, qui, par l'ascendant qu'il s'est acquis sur les susdits ministres, pourrait les redresser et leur ôter tout préjugé dont ils paraissaient être imbus, supposé qu'il plairait à votre cour de s'en servir pour cet objet.

Je laisse à vos lumières, Milord, si vous croyez convenable d'avertir votre cour de ces circonstances, au bon plaisir de laquelle je soumets simplement l'usage qu'elle en voudra faire; je serai même content, si elle ne trouve pas nécessaire d'y faire attention, et j'envisagerai dans ce cas l'avis comme point donné. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.


5027. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Maltzahn berichtet, Dresden 24. Juli: „J'ai eu l'honneur de mander par ma dernière très humble dépêche les conférences fréquentes du chevalier Williams avec le comte de Brühl, mais je viens d'apprendre que c'est moins pour faire de nouvelles propositions qu'il se donne ces mouvements, que pour tâcher de lever les ob-

Potsdam, 27. Juli 1751.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, wie Höchstdieselbe vor gut fanden, dass Mylord Tyrconnell von denen Umständen, welche der