<518> entre Vienne et Madrid. Après m'être éclairci ce qui est de la prétendue déclaration de la cour de Copenhague à la France, l'on me confirme partout qu'il n'en a été rien et que oe m'est qu'une invention des ministres de Vienne pour en imposer à d'autres.1

Je ne refuserai pas de donner ma voix à la Diète pour l'introduction du prince Taxis dans le Collège des Princes, quand j'en serai requis, ce dont vous saurez assurer le baron de Lilien avec un compliment convenable; mais vous le ferez ressouvenir en même temps de l'offre que ce Prince m'a fait faire par lui, de vouloir s'entendre avec moi sur nos convenances réciproques touchant les postes,2 et que lui, baron de Lilien, était prêt de venir même à Berlin pour arranger un nouveau concert à ce sujet; chose dont jusqu'à présent je n'ai plus entendu parler et que vous devez relever, afin qu'on y pense sérieusement. J'ai bien reçu votre rapport du 20 dernier.

Federic.

Nach dem Concept. Das Datum ergîebt der Bericht Klinggräffen's, Wien 19. November.


5184.. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 10. November, auf das Cabinetsschreiben vom Tage zuvor,3 dass das Project des bonner Hofes zu einer Association zwischen Preussen, Churköln und Churpfalz, welches von pfälzischer Seite vor drei Monaten in Berlin mitgetheilt worden, mit den preussischen Erinnerungen nach Mannheim zurückgesandt worden sei4 und dass eine Rückäusserung des bonner Hofes noch ausstehe. „Je crois... qu'il faudra attendre que le baron d'Asseburg ait communiqué le projet en question, avant que d'aller plus loin, puisque, comme il l'aura concerté de nouveau vraisemblablement avec la cour palatine et la France, on pourra se décider d'autant plus sûrement sur l'Association à faire et sur les mesures ultérieures à prendre dans cette affaire importante et très délicate.“

Potsdam, 10. November 1751.

Das ist alles ganz gut, aber die Zeit pressiret, dass wir uns mit gedachten Höfen arrangiren und ein gemeinsames Concert nehmen, wie wir die Sache machen wollen, ehe wir von denen Menées des König von Engelland übereilet und surpreniret werden.

Einmal ist die Majorité der Stimmen auf der andern Seite, daher wir ein Concert nehmen müssen, wie wir mit Ehren aus der Sache kommen, und es dahin bringen, dass zugleich Churpfalz einige Satisfaction und Indemnisation wegen seiner Prätensionen an Oesterreich erhalten müsste.5

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 514.

2 Vergl. Bd. VII, 95.

3 Nr. 5181 S. 517.

4 Vergl. S, 446.

5 Graf Podewils richtete darauf unter dem 13. November an den Freiherrn von Asseburg in Bonn die Aufforderung, die versprochenen weiteren Aeusserungen in Betreff des Associationsprojects zu beschleunigen.