4551. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE RRANCE, A BERLIN.

Potsdam, II octobre 1750.

Milord. J'ai reçu votre lettre du 9102-2 de ce mois, qui m'a fait d'autant plus de plaisir, parcequ'elle m'apprend que vous goûtez parfaitement mon idée au sujet des ouvertures à faire au duc de Brunswick.

Cependant, comme il faut surtout que je sache précisément jusqu'où votre cour voudrait bien aller relativement à la somme des subsides annuels à offrir au susdit Duc, le meilleur moyen pour en être bientôt instruit, sera que vous envoyiez un courrier, afin d'avoir les intentions de votre cour et si toute l'affaire lui convient ou non, par un autre courrier qu'on vous dépêcherait.

Je ferai, en attendant, entamer l'affaire, quoique uniquement pour pénétrer les sentiments du Duc là-dessus et toujours de la façon que, si contre mon attente votre cour ne la goûtait pas, je puisse d'abord la rompre.

<103>

Je laisse à votre considération si vous ne trouvez pas la voie du courrier que vous dépêcherez la plus sûre pour faire passer à votre cour cette lettre que je vous communiquai hier.103-1 Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

J'ai ordonné au comte Podewils de vous lire les nouvelles qui nous sont venues de Cologne;103-2 vous y reconnaîtrez le dessein invariable de la cour de Vienne de s'agrandir et de gagner le dessus en Allemagne.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.



102-2 Sic. Das Schreiben Tyrconnell's (Antwort auf Nr. 4550) ist datirt „à Berlin ce 10 octobre 1750 à neuf heures du soir.“

103-1 Die Beilagen zu Nr. 4549.

103-2 Vergl. Nr. 4552.