4600. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

<135><136>

Podewils berichtet, Berlin 31. October, dass er dem Grafen Tyrconnell eine Abschrift der dem Grafen Puebla

Potsdam, 1. November 1750.

Demohnerachtet kann Ich nicht approbiren, dass sie mehr

übergebenen Note zugestellt habe. „Tyrconnell me témoigna en être extrêmement content, mais surtout de ce qu'on y avait glissé un mot touchant la paix de Westphalie. Car il fallait cela, me dit-il, puisque les premières impressions sont ordinairement les plus vives et celles qui frappent le plus. Il fallait donc d'abord leur mettre sous les yeux une perspective capable de leur donner de l'éveil et de leur faire peur. Si vous aviez attendu plus longtemps à le faire, ces gens auraient cru qu'il pouvaient aller leur chemin, au lieu que, s'ils sont capables de rentrer en eux-mêmes, ils le feront peut-être dans un temps où ils peuvent encore reculer avec honneur, au lieu que, s'ils avancent trop, ils n'en seraient plus les maîtres.

Voilà les propres mots de milord Tyrconnell, et pour que Votre Majesté ne croie pas que c'est pour faire notre apologie pour le passage de la paix de Westphalie que nous avons glissé dans la réponse au comte de Puebla... Elle pourra S'en éclaircir avec le comte de Tyrconnell.“

als Wörter darin geändert haben, ohne bei Mir deshalb vorhin anzufragen.

Podewils bemerkt weiter, dass Tyrconnell für die Verhandlungen zwischen Preussen und Churpfalz135-1 in der Accreditirung des Freiherrn vou Wrede am bernner Hofe das geeignetste Auskunftsmittel zu erkennen glaube.

Wenn sie uns den Baron Wrede schicken wollen, werde Ich sehr davon zufrieden sein und solches gerne sehen.

„Pour ce qui regarde la correspondance avec les sieurs d'Asseburg et de Boreke de Cassel touchant une convention pour avoir tout le corps de troupes hessoises moyennant de subsides, Votre Majesté voudra bien Se rappeler que, quand je Lui ai envoyé le printemps passé la dernière lettre de M. d'Asseburg sur ce sujet, Elle me fit répondre135-2 que, comme les affaires du Nord paraissaient prendre un pli plus pacifique et qu'elles commençaient à s'éclaircir, je devais laisser tomber cette affaire et répondre poliment au sieur d'Asseburg que j'étais bien aise de savoir ses sentiments et que j'en ferais usage auprès de Votre Majesté, quand Elle m'en parlerait.

Ainsi depuis plus de six mois notre correspondance a été suspendue.

Cependant je la renouerai facilement, pourvu que je sache les véritables intentions de Votre Majesté :

Er kann die Sache nur immer entamiren, weil der französische Hof bei Mir darauf pressiret, an 20,000 Mann im Reiche gegen Subsides zu nehmen.

1° Si Elle vent traiter sur tout le corps des troupes hessoises, infanterie et cavalerie, puisque M. d'Asseburg prétend qu'on ne veut pas les séparer.

Allerdinges, wie Ich ihm schon geschrieben,136-1 das ganze Corps.

2° Si Votre Majesté veut leur accorder des subsides pour tenir leur corps prêt à Son service, et leur fournir outre cela de quoi le rendre mobile, le cas existant.

Sie müssen fordern und ihre Conditiones machen, und wir hören und sehen, was zu thun ist.

3° Si on peut encore leur donner l'assurance que Votre Majesté fit donner le printemps passé, que ces troupes ne seraient jamais employées contre la cour de Vienne.

Niemalen immédiate gegen die Oesterreicher.

4° Si Votre Majesté veut que le sieur d'Asseburg en parle en Son nom au Prince-Statthalter, ce ministre m'ayant déclaré que sans cela il ne pouvait point entrer en matière avec moi, mais qu'il faudrait que le Statthalter fut informé de tout et qu'il sût que Votre Majesté avait chargé lui, le sieur d'Asseburg, de lui en parler de Sa part.

Gut.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



135-1 Vergl. S. 131.

135-2 Vergl. Bd. VII, 357.

136-1 Vergl. S. 131.