4609. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 5 novembre 1750.

J'ai reçu avec grand plaisir la lettre que vous m'avez faite du 31 du mois passé, et je suis d'autant plus sensible aux peines que vous vous êtes données pour faire goûter la proposition dont je vous ai chargé, qu'elles ont eu tout le succès que j'en aurais pu désirer, et qu'à ma satisfaction bien parfaite M. le Duc s'est déclaré le plus favorablement là-dessus.

J'ai trouvé ses propositions préalables141-2 telles que jusqu'à présent je n'ai pas le moindre petit mot à y redire et que j'ai tout lieu d'espérer que l'affaire sera bientôt réglée à notre satisfaction réciproque.

<142>

Cependant, comme le Duc souhaite lui-même que son traité avec les Puissances maritimes puisse servir de base et de règle à celui que nous irons contracter, et que j'ignore absolument le contenu de celuilà, j'espère de l'amitié du Duc qu'il voudra bien par votre moyen me communiquer confidemment une copie du susdit traité, afin que je sache m'en instruire et m'arranger en conséquence. Quant au secret à garder sur tout ce qui a du rapport à cette affaire, vous devez être assuré que je le garderai le plus religieusement et de façon que rien n'en saura jamais transpirer. Je suis avec toute l'amitié et avec l'estime la plus parfaite, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin

Federic.

En vous remerciant, mon cher Ferdinand, de la manière dont vous avez bien voulu vous acquitter, de ma commission, je n'attends plus que la pièce que vous savez, pour mettre la dernière main à l'œuvre, et je souhaite que je vous revoie le mois qui vient, en parfaite santé.

Nach dem Concept. Der Zusatz nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



141-2 Vergl. Nr. 4640 S. 162.