4636. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 21 novembre 1750.

Vos relations du 14 et du 17 de ce mois m'ont été bien rendues, sur lesquelles je n'ai qu'à vous dire que, selon tout ce qui me revient au sujet de l'emprunt nouveau d'argent de l'Hanovre à la cour de Dresde, la première se relâchera sur sa prétention du droit territorial de l'hypothèque que celle-ci lui va constituer, et qu'en conséquence l'affaire ne manquera pas de parvenir à sa maturité. Au reste, si la cour de Dresde se flatte, comme vous le dites, que le roi d'Angleterre, après son retour dans le royaume, se ralentira sur l'article de l'élection d'un roi des Romains, elle s'abuse, puisque je sais, à n'en pouvoir douter, que la cour de Vienne, également que celle d'Hanovre, n'ont à<160> présent rien de plus pressé qu'à faire constater cette élection en faveur de l'archiduc Joseph, ainsi que vous devez diriger votre attention à pénétrer la résolution que la cour où vous êtes prendra relativement à sa voix et aux convenances que les cours susdites lui voudront faire à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.