4673. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

[Potsdam, décembre 1750].

Je reçois, Monsieur, votre lettre185-1 dans ce moment. Pour ne point perdre de moment, je renvoie incessamment votre domestique, en vous assurant que vous me ferez plaisir de venir ici.185-2 La lettre du roi de France185-3 me fait comprendre de quoi il est question, et, si nous pouvons exécuter ce projet, je crois que ce sera tirer pour nous le meilleur parti qui se peut, de l'élection d'un roi des Romains.

Je vous avertis en même temps que je viens de recevoir ce matin des lettres de Brunswick qui m'auraient causé un très grand embarras, si je n'avais pas reçu votre dernière lettre presque en même temps. Sur quoi, je prie Dieu de vous avoir, Monsieur, dans sa sainte garde.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Eigenhändig.



185-1 Das Schreiben Tyrconnell's ist undatirt.

185-2 Vergl. Nr. 4683.

185-3 Vergl. die folgende Nummer.