5006. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 9 juillet 1751.

J'ai reçu votre rapport du 3 de ce mois. Comme vous marquez que le sieur de Bülow vient d'obtenir son rappel, — que le chagrin, soit dit à vous seul, d'être toujours en butte des persécutions de la clique autrichienne, pour n'avoir pas voulu suivre aveuglément toutes leurs inspirations, l'a fait solliciter — et qu'on a jeté les yeux sur le nommé Seydewitz, pour en faire relever le sieur Bülow, j'attends de vous que vous me fassiez, par quelque dépêche que vous n'adresserez qu'à moi seul et immédiatement, son caractère tout au naturel, et que vous me marquiez exactement tout ce qui regarde son personnel et ce que l'on dit sur son sujet.

Au reste, vous connaissez ma façon de penser pour tout ce qui regarde les affaires de la Steuer; quelques vues que le comte Hennicke saurait avoir et quelques mouvements qu'il se donnera à me faire renoncer à la prérogative stipulée en faveur de mes sujets créanciers, je me tiendrai invariablement à la disposition du traité. En attendant, je verrai venir ledit comte et ce qu'il nous déploiera.

Federic.

Nach dem Concept.

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