5105. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 25 septembre 1751.

Milord. Je ne vous fais cette dépêche que pour accuser celle que vous m'avez faite du 13 de ce mois. J'attendrai les informations que vous me faites espérer sur les matières intéressantes dont je désire d'être exactement instruit en conséquence de mes dépêches antérieures.

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En attendant, je crois avoir tout lieu de penser que le ministère de France n'a pas toute l'attention qu'il faut, ni ne prend assez l'éveil sur les embûches que les ennemis naturels de la France lui dressent; il entre un peu trop de phlegme dans la contenance dudit ministère, tandis que les Autrichiens font sans relâche tous leurs efforts pour ruiner l'influence de la France dans les grandes affaires et pour en détacher un allié après l'autre, afin de l'en rendre tout-à-fait isolée. Ce qui cependant ne soit qu'à vous.

Federic.

Nach dem Concept.