<361> j'ai stipulé que ce serait le jour avant la tradition des domaines que tout se ferait ric-à-ric et que le payement fût fait en bons et vieux ducats de Hollande al marco.

Federic.

Nach dem Concept.


5798. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

Potsdam, 3 mars 1753.

J'accuse la bonne réception de votre rapport du 19 dernier, sur lequel je suis bien aise de vous informer d'un avis secret que j'ai eu par rapport à l'accession de la Saxe au traité de Pétersbourg, que, sur une déclaration que le ministère de Vienne avait faite au ministre de Saxe, le comte Flemming, à Vienne, savoir que la Reine-Impératrice reconnaisait tous les engagements pris avec la Saxe par des traités antérieurs comme subsistants actuellement encore dans leur vigueur, la cour de Dresde a déclaré d'abord et à son tour aux ministres des deux cours impériales, le comte Sternberg et le sieur de Gross, qu'elle était prête d'accéder au traité de Pétersbourg, mais non pas aux articles secrets qu'on y a attachés, en envisageant que par sa situation elle en pourrait être en cas de rupture la première victime; mais que, sur des instances fortes que les deux ministres impériaux avaient faites qu'il fallait qu'elle accédât purement et simplement, cette cour y avait donné aussi les mains, à condition qu'il ne serait fait mention de cette dernière accession dans son acte d'accession, mais dans quelque acte séparé et secret, et que c'était là-dessus qu'on attendait à présent la résolution finale des deux cours impériales. Quoique je vous demande le secret sur cette particularité, je vous permets néanmoins que vous en fassiez part à M. de Saint-Contest sous des précautions nécessaires.

Federic.

Nach dem Concept.


5799. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 3 mars 1753.

J'ai reçu votre rapport du 20 du mois dernier. J'applaudis au jugement que le baron de Hœpken a fait au sujet de l'emprunt de douze millions dont on avait soupçonné le Danemark;1 car, la somme m'ayant paru d'abord exorbitante, les informations que j'en ai fait prendre en Angleterre et en Hollande m'ont également confirmé l'impossibilité qu'il y avait de prêter d'aussi fortes sommes, sans avoir de bonnes garanties là-dessus, et que d'ailleurs on y ignorait parfaitement la chose.



1 Vergl. S. 325. 328.