<41> me met d'entrer dans ses vues pour ménager un entretien entre nous à quelque lieu tiers.1

Cependant, comme je consens volontiers à me prêter au renouvellement des pactes de famille et à l'union étroite pour laquelle ce Prince me marque si obligeamment son impatience, je verrai arriver avec plaisir son ministre d'État, le baron de Hutten, qu'il a nommé pour traiter cette affaire, et l'adresserai à mon ministre comte de Podewils, qui aura mes ordres à ce sujet. Vous pourrez convenir que je n'ai pas, moi, un intérêt bien pressant ni bien personnel à l'accomplissement de cette affaire, mais je m'y livre cependant avec d'autant plus d'empressement que je trouve par là un moyen de marquer au Margrave l'attention et la complaisance que je me fais un véritable plaisir de lui témoigner dans toutes les occasions. J'ai bien voulu vous prévenir de mes sentiments à cet égard et vous donner cette marque de ma façon de penser pour vous.

Federic.

Nach dem Concept.


5333. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Michell berichtet, London 4. Februar: „Les sentiments de cette cour touchant l'élection d'un roi des Romains viennent enfin de se développer d'une façon qui ne laisse aucun doute qu'on va poursuivre ce projet et tâcher de l'amener à sa conclusion, quelles qu'en puissent être les conséquences … Je suis informé de lieu sûr que le sieur Pelham s'est laissé gagner et qu'il entre dans la poursuite de ce projet, suivant les désirs du Roi. Ce qui le fortifie d'ailleurs dans cette nouvelle mesure, c'est qu'il se persuade aujourd'hui, ainsi que le reste du ministère, que la France ne fera point une levée de boucliers au sujet de cette élection et que les suites n'en seront point dangereuses pour ce pays-ci. Fondé sur de telles espérances, il vient de se livrer à la poursuite du projet, et en conséquence il a saisi l'occasion de l'examen du traité avec la Saxe2 pour l'annoncer même au Parlement, où il s'est manifesté un commencement d'opposition, à la tête de laquelle s'est mis le duc de Bedford.“ 3

Von der Hellen berichtet, Haag 11. Februar; Selon les dernières lettres d Angleterre, le Roi a annoncé au Parlement qu'il comptait et se faisait fort de

Potsdam, 17. Februar 1752.

Se. Königl. Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu melden, wie Sie vor nothwendig fänden, dass dasjenige, welches der p. Michell in seinem letzteren Bericht von dem nunmehro öffentlich eclatirten Vorhaben des Königs von Engelland wegen der römischen Königswahl, auch das, was der p. Ter Hellen davon meldet, ingleichen die Particulafitäten, so der Geheime Rath von Klinggräffen in seinem letzteren Bericht von der Negociation zu Madrid schreiben, an Mylord Maréchal ganz umständlich mit nächster Post geschrieben werde, jedennoch, so viel die letztere Particularia anlangete, mit dem Beifügen, dass Se. Königl. Majestät deren Authenticité nicht garantirai könnten, sondern ihm solche nur so gäben, wie Sie selbige empfangen hätten, inzwischen



1 Vergl. S. 35.

2 Vergl. Bd. VIII, 450.

3 Vergl. Bd. VIII, 401.