5402. AU PRINCE DE PRUSSE A SPANDAU.

[avril 1752].79-1

Mon cher Frère. Je suis bien aise que vous ayez tout trouvé en bon état auprès de votre régiment; nous exerçons ici et le commencement va encore beaucoup mieux que l'année passée. La ville de Spandau a le même sort que celle de Strasbourg. Cette dernière se trouve endettée de 700,000 écus par la faute de son préteur Klengler, celle de Spandau ne l'est que de 200 écus; il faut espérer que cette banqueroute ne la ruinera pas. Ni la neige, ni la pluie ne nous empêchent d'exercer, nous affrontons les saisons et nous espérons d'avoir de grands avantages cette année que nous entrons les premiers en campagne, les Autrichiens et les Saxons sont encore en quartiers d'hiver. Je suis avec bien de l'estime, mon cher frère, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.

<80>

79-1 Antwort auf einen Brief des Prinzen von Preussen, d. d. Spandau 3. April 1752.