5419. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

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Michell berichtet, London 7. April, über eine Unterhaltung mit dem französischen Botschafter Marquis Mirepoix, anlässlich einer von demselben dem Könige von England gemachten Eröffnung in Betreff der Römischen Königswahl. „Cet ambassadeur m'avoua qu'il était vrai qu'il s était expliqué de cette façon91-4 vis-à-vis

Potsdam, 19. April 1752.

Des Königs Majestät haben bei Gelegenheit des heute eingelaufenen Berichts von M. Michell zu London demselben zu antworten befohlen, wie er darauf rechnen

du roi d'Angleterre, mais il me dit d'abord que c'était plutôt par un retour de politesse qu'autrement, puisque ce Prince lui avait témoigné, il y a quelque temps, que son dessein était, en poursuivant le projet de l'élection, de ne rien faire qui pût blesser personne. Je remarquai, après l'avoir un peu pressé là-dessus, qu'il avait toutes les envies du monde de concilier sa cour avec celle-ci sur cette grande affaire, et, par plusieurs propos qu'il me lâcha, je compris clairement qu'il était en plein chipotage là-dessus, sans qu'il me parût toutefois qu'il en eût des ordres exprès de sa cour. Mais il se pourrait bien que celle-ci mordît à l'hameçon, puisque les Anglais continuent d'avoir à l'heure qu'il est des complaisances pour la France à l'égard des affaires de l'Amérique, sur lesquelles ils se relâchent, afin que cette couronne en fasse autant sur l'élection et leur permette d'aller leur train sans être contrecarrés. Si l'on y réussit, il ne faut pas douter que Sa Majesté n'espère par là que la cour de France ne porte également Votre Majesté à adopter ses sentiments, quoiqu'en même temps j'aie entrevu par les propos du marquis de Mirepoix que, malgré cela, il a dessein que cette cour-ci et celle de Vienne fassent quelques démarches directes auprès de Votre Maiesté.“

solle, dass des Königs Majestät ihn wegen des gegebenen Avertissements in nichts exponiren würden, noch etwas davon irgendwo eclatiren sollte; vor Dero eigenen Direction sei es senr dienlich und Deroselben lieb gewesen, dass er Dieselbe davon avertiret habe.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



91-4 Nach Michell's Bericht vom 4. April hatte Mirepoix dem Könige von England eröffnet: „Que sa cour ne s'opposerait point à élection d'un roi des Romains, pourvu qu'on y procédât suivant les lois et les constitutions de l'Empire et que l'on n'entreprît rien contre la liberté du Corps Germanique et les intérêts des Princes alliés à la France.“