5471. AU CHAMBELLAN D'AMMON A PARIS.

Potsdam, 1er juin 1752.

J'ai bien reçu votre dépêche du 21 de mai dernier. Je vous confirme par celle-ci ce que j'ai marqué, l'ordinaire dernier, à milord Maréchal,128-1 savoir que, si autrement le ministère de France marquait un parfait éloignement pour finir avec vous par un traité ordinaire de commerce, je voulais bien céder à ses instances et me contenter d'une convention, de la manière que M. de Saint-Contest l'a proposée, à condition cependant que les articles dont le sieur de Trudaine est convenu avec vous, y soient insérés, et que cette convention ait la même force qu'un traité de commerce.

En conséquence de quoi vous devez tâcher de tout votre mieux d'obtenir des conditions aussi avantageuses que vous sauriez et de finir l'affaire le plus promptement que possible.

Au surplus, vous pourrez bien dire au sieur de Trudaine que j'étais frappé des longueurs dont il usait dans ses opérations, vu qu'il y avait une année passée et même plus qu'il avait négocié avec vous sans avoir fini, tant par rapport à votre commission principale qu'au sujet des plaintes des marchands de Stettin.128-2

Federic.

Nach dem Concept.



128-1 Vergl. S. 123 Anm. 1.

128-2 Vergl. Bd. VIII, 542.