5478. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 10 juin 1752.

Votre rapport du 31 de mai dernier m'est bien parvenu. Je pense qu'il n'y a point encore de raison qui dût vous mettre si fort en peine relativement au traité de Madrid et sur ce dont il peut être question avec le roi de Sardaigne, n'étant point probable qu'il en résulte quelque effet pour l'avenir propre à en attendre un grand succès, puisque c'est le roi d'Angleterre qui est à considérer comme le premier ressort de cette machine artificielle et tellement contre nature qu'il en est à croire que, ce Prince fort avancé en âge venant à décéder, cette machine s'écroulera et se détruira en elle-même.

Federic.

Nach dem Concept.

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