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LXXXX.

De vieilles maisons dressent dans la nuit leurs toits escarpés et leurs pignons pressés et comme enchevêtrés. De l'une d'elles s'échappe, au grand effroi des habitants, la fumée d'un incendie qui commence.

L'artiste n'a traité qu'un des malheurs et des fléaux cités par le royal poète, dans l' „Epître à Maupertuis“ , comme exemples de l'indifférence de la nature, ou „des dieux“ , à l'égard de l'individu. C'est sans doute ce vers:

Le feu dans l'air élève une flamme ondoyante,

qui a fait choisir par Menzel L'incendie entre tant de fléaux que l'homme borné est porté à considérer comme des châtiments divins, que ni cris, ni prières ne peuvent conjurer.