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II. ODE AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWIC SUR LA RETRAITE DES FRANÇAIS EN 1758. STROPHES XIVe ET XVIe.a

O nation folle et vaine!
Quoi! sont-ce là ces guerriers,
Sous Luxembourg, sous Turenne,
Couverts d'immortels lauriers,
Qui, vrais amants de la gloire,
Affrontaient pour la victoire
Les dangers et le trépas?
Je vois leur vil assemblage
Aussi vaillant au pillage
Que lâche dans les combats.

Quoi! votre faible monarque,
Jouet de la Pompadour,
Flétri par plus d'une marque
Des opprobres de l'amour,


a Yoyez t. XII, p. 14 et 15.