<644>petit, très-beau et très-ressemblant, que j'ai vu entre les mains de M. Grimm. Ce portrait, Sire, sera pour moi l'étrenne la plus précieuse que j'aie reçue de ma vie, et le présent le plus cher dont V. M. puisse me gratifier et m'honorer.

Je travaillerai, Sire, avec tout le zèle possible à faire rendre justice à l'officier auquel V. M. s'intéresse. J'ai déjà fait à ce sujet, conjointement avec quelques amis honnêtes et aussi zélés que moi, mais plus considérables et plus accrédités, des démarches qui, à ce que j'espère, ne seront pas infructueuses; mais il faut du temps et de la prudence pour mener à bien cette affaire. Quand il en sera temps, je saurai faire valoir, si je le crois nécessaire, l'intérêt que V. M. veut bien y prendre, et j'espère que son nom mettra quelque poids dans la balance.

Recevez, Sire, avec votre bonté ordinaire les vœux que je fais pour vous au commencement de l'année qui va être, si je ne me trompe, la trente-sixième de votre glorieux règne, et qui ne fera qu'accroître les sentiments d'admiration, de reconnaissance et de profond respect avec lesquels je suis, etc.