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7053. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein übersenden, Berlin 27. October, ein vom Könige zur Berichterstattung ihnen überwiesene Zuschrift des Landgrafen von Hessen-Cassel [d. d. Cassel 23. October] „dans laquelle, après s'être étendu fort au long sur les notions sûres qu'il avait eues d'une ligue formidable qui s'était formée entre plusieurs cours catholiques, tendante à renverser les arrangements qu'il avait pris pour la conservation de la religion protestante dans ses Etats,1 ce Prince témoigne d'en être alarmé d'autant plus « qu'il paraissait, par les armements que la France faisait faire et par d'autres avis, que cette couronne méditait non seulement d'exécuter de grands desseins contre l'Angleterre, mais d'envahir même les États de Sa Majesté Britannique en Allemagne; que les liaisons qu'il venait de contracter avec ce Prince par un traité de subsides,2 et la crainte en particulier que les pays de Hesse ne souffrissent extrêmement et courussent même le plus grand danger par le voisinage des troupes françaises, surtout si leur marche se faisait dans un temps où lui, le Landgrave, aurait fermé les yeux, étaient des raisons trop fortes pour ne pouvoir pas regarder d'un œil indifférent un évènement de cette nature; qu'il fondait, cependant, ses espérances sur la protection de Votre Majesté; que, s'il Lui plaisait de S'ouvrir envers lui, le Landgrave, sur les moyens qu'Elle jugerait les plus propres pour empêcher la France de recourir à de pareilles extrémités si préjudiciables au Corps Germanique, Votre Majesté pouvait compter qu'il en ferait le meilleur usage auprès du roi d'Angleterre et que, si Elle voudrait bien faire jouir ce Prince de l'effet de Sa garantie pour le pays d'Hanovre,3 Sa Majesté Britannique remplirait de son coté fidèlement les engagements qu'elle avait pris avec Votre Majesté par rapport à la Silésie,4 et que, de plus, lui, le Landgrave, se faisait encore fort de procurer la-dessus à Votre Majesté de nouvelles assurances les plus fortes et les plus positives. »

Potsdam, 28. October 1755.

Zur allergnädigsten mündlichen Resolution soll ich auf einliegenden Bericht melden, wie darauf in vagen und generalen Termes, obschon sehr obligeant, zu antworten5 und dabei auf convenable Art zu insinuiren sei, dass, da bei Schliessung des Traité mit Engelland des Königs Majestät nicht wissen können, wie er dermalen gedacht, also Dieselbe auch jetzo nicht eigentlich [zu] sagen wissen könnten, was Sie darunter rathen sollten.

Eichel.



1 Vergl. S. 37.

2 Vergl. S. 227.

3 Vergl. S. 332.

4 Vergl. Bd. V, 574; VI, 601.

5 Demgemäss deutsches Kanzleischreiben, d. d. Berlin 1. November.