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Au reste, je veux bien vous dire, quoique pour votre direction seule, et dans l'intention que vous n'en ferez nul usage auprès des ministres anglais, que le chevalier Williams n'est point goûté ni agréable à la cour de Russie, par ses manières trop vives, de sorte qu'il en a eu déjà plusieurs déboires. Je ne vous informe de ceci autrement que pour que vous tâchiez de vous orienter sous main si les ministres anglais sont instruits de cette circonstance, qui d'ailleurs est bien fondée.

J'ai été bien sensible à ce que le roi d'Angleterre a bien voulu donner son agrément à ce que le prince héréditaire de Hesse-Cassel entre en mon service, et je tâcherai à présent de m'arranger avec lui là-dessus.

Quant à l'un pour cent que les directeurs du fonds de la Silésie prétendent de bénéfice sur le total de cette dette, je me crois parfaitement fondé en droit de ne pas me charger d'une prétention qui n'affecte point ce dont je me suis chargé par la paix de Breslau, et dont on n'avait fait que jusqu'à présent le moindre indice;1 mais pour éviter toutes chicanes là-dessus et pour finir de bonne grâce cette affaire, je me suis encore déterminé de faire payer aux susdits directeurs ce bénéfice, dont j'ai déjà donné mes ordres en conséquence;2 ce qu'en attendant vous devez déclarer auxdits directeurs, en faisant valoir habilement auprès d'eux la complaisance dont j'avais bien voulu user à leur égard.

Federic.

Nach dem Concept.


7522. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klinggräffen berichtet, Wien 15. Mai, der englische Gesandte habe auf die Mittheilung der Westminster-Convention und auf die englischerseits bezüglich der Verhandlungen zwischen Oesterreich und Frankreich gestellten Anfragen3 endlich von dem Grafen Kaunitz eine Antwort erhalten und sei am 13. Mai von den Kaiserlichen Majestäten in Audienz empfangen worden. Nach der Angabe Keith's habe die Antwort des Grafen Kaunitz gelautet: „Que Sa Majesté l'Impératrice-Reine avait été fort sensible à l'attention que Sa Majesté Britannique a bien voulu lui témoigner en lui faisant communiquer le 7 avril4 le traité qu'elle a signé avec Sa Majesté Prussienne le 16 de janvier de l'année présente; que cependant Sa Majesté Im-

Potsdam, 25 mai 1756.

J'ai reçu votre rapport du 15 de ce mois et suis bien aise que vous m'avez appris le précis de la réponse que le sieur de Keith a eue du comte de Kaunitz, que je trouve telle que je me l'avais toujours imaginée, et au sujet de laquelle j'observe qu'elle a été donnée à peu près au temps que la cour de Vienne a été informée de la signature de son traité avec la France faite le 7 de ce mois, aux conditions dont je vous ai déjà instruit par ma lettre du 11 de



1 Vergl. S. 267.

2 Vergl. Nr. 7517 S. 353.

3 Vergl. S. 197.

4 Vergl. S. 284.