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surprise dans toutes les maisons et à toutes les personnes de ce pays-ci qu'il fréquente; qu'il assure partout sur son honneur qu'il n'y comprend rien et qu'il ne pouvait pas s'imaginer que cela regardât sa souveraine, qui ne songeait à rien moins qu'à rompre avec Votre Majesté; mais qu'il était vrai que ces sortes de démonstrations pouvaient faire naître des idées auxquelles on n'avait pas pensé, et obliger à se mettre de son côté sur la défensive. J'ai cru devoir rapporter très humblement ces discours à Votre Majesté, puisqu'il me semble qu'on peut en inférer trois choses:

1° Que la cour de Vienne a dessein d'excuser et de justifier par là les armements et les préparatifs qu'elle fait ellemême,1 et qui sont encore ignorés de la plus grande partie du public, et qu'elle voudra les faire passer, lorsqu'ils“ viendront à éclater, pour une simple précaution de prudence qu'elle a été obligée de prendre, en opposition des mesures et des desseins de Votre Majesté.

2° Que cette même cour, prévoyant sans doute que le traité de Versailles et les arrangements militaires qu'elle fait en Moravie et en Bohême, ne pourraient qu'indisposer Votre Majesté, s'attend à quelque démarche de vigueur de Sa part, afin de pouvoir La faire passer pour agresseur, réclamer sous ce prétexte le secours de la France et de la Russie et achever d'animer et d'aigrir cette dernière contre Votre Majesté.

3° Qu'on se flatte peut-être encore à Vienne de pouvoir, au moyen de cette prétendue agression, en imposer à la cour d'Angleterre, sinon pour l'empêcher d'assister Votre Majesté, du moins pour ralentir la vivacité et la promptitude des efforts qu'elle pourrait faire pour cet effet.

Je soumets ces réflexions aux lumières supérieures de Votre Majesté.“

den, dass des Königs Majestät Sich nicht wunderten, dass der Graf von Puebla diese Conduite halte, sondern Sich solches vorgestellet hätten, dass es so kommen werde. Sie zweifelten nicht, dass diese Arrangements ihm ohnangenehm wären, weil Se. Königl. Majestät Sich dadurch in solche Position setzten, um nicht à l'improviste attaquiret werden zu können. Im übrigen machten Se. Königl. Majestät keine Demonstrationes gegen niemanden, liessen auch keine Regimenter campiren; das aber soll der Graf von Finckenstein bestens mit in das Publicum glissiren, dass es eine grosse Malice wäre, wenn man diesen kleinen Marsch einiger Regimenter so auslegen wolle, als ob man darüber Ombrage nehmen und soupçonniren müsste, als ob man darunter Vues gegen den wienerschen Hof habe; dieses sei so schlecht wie möglich geurtheilet und so wenig wahrscheinlich, dass, wenn Se. Königl. Majestät einige Regimenter nach Pommern schickten2 oder von Garnison wechseln liessen, Sie Absicht auf die Kaiserin-Königin hätten, als Se. Königl. Majestät ombragiret sein würden, wann erstere Regimenter nach Italien schickte. Welches hierdurch verbotenus zu melden nicht ermangeln sollen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



1 Vergl. Bd. XII, 511.

2 Vergl. S. 5; Bd. XII, 463.