<425> Mensch ist, der dem Regiment Schande machen würde, nachdem er desertiret ist. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


8780. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH A DRESDE.

Lockwitz, 26 mars 1757.

Je vous adresse ci-clos, mon cher Maréchal, une lettre que le maréchal Browne vous a envoyée par un trompette au poste du général major de Zastrow.1 En l'ouvrant, j'ai trouvé qu'il s'y exprime en termes un peu hauts et fiers,2 contre son ordinaire, c'est pourquoi je crois que vous ferez bien de lui répondre un peu sur le même ton, en lui disant que, pour ce qui regarde les otages détenus pour cause de contributions non payées qu'il voudrait réclamer, et dont il qualifie la détention de cruauté, il était d'usage dans tout le monde de retenir les otages jusqu'à ce que les contributions fussent acquittées, et que leur captivité était de bonne guerre, sans user d'aucune cruauté envers eux et sans les faire souffrir que par un arrêt honnête. Mais puisqu'il avait plu à M. de Browne de se servir du mot de cruauté, il fallait bien lui dire qu'on avait agi [ainsi] de leur part avec les prisonniers de guerre faits à l'occasion de l'affaire de Hirschfeld,3 en les dépouillant tout nus et leur ôtant leurs uniformes et leurs habits, ce qui était contraire à toutes les règles d'une bonne guerre. Que l'année présente était encore longue, que vous pensiez qu'on pourrait revenir là où l'on a été, et que ce qui ne se faisait le jour d'aujourd'hui, saurait arriver le lendemain. Vous lui ferez observer qu'autant que vous saviez, l'armée autrichienne vers les frontières de Silésie n'était pas sous ses ordres, mais que, nonobstant cela, vous écrirez par déférence pour lui, afin que les listes de leurs prisonniers soient assemblées, et que vous lui en ferez alors également part. Au reste, mon intention est que vous écrirez tant en Silésie qu'en Lusace, pour recueillir les listes de tous les prisonniers de guerre, afin d'en pouvoir communiquer avec M. de Browne. Comme je n'ai point eu de vos nouvelles, depuis que je suis ici, vous n'oublierez pas de m'en donner. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Je vous prie de répondre à Browne poliment, mais avec beaucoup de fierté.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



1 Vergl. S. 377 Anm. 3.

2 Das Schreiben von Browne liegt nicht mehr vor.

3 Vergl. S. 304.