<429>mandire mich inzwischen zu Deroselben beständigem gnädigen Wohlwollen auf das respectueuseste.

Eichel.

P. S.

Des Prinzen von Preussen Hoheit befinden Sich allhier krank, und hat mir der Dieselbe zu besorgen aus Dresden von dem Herrn Cothenius mitgegebene Pensionär heute versichert, dass er wegen der verschiedenen Zufälle, so des Prinzen Hoheit gehabt, und die jetzo auf ein starkes Seitenstechen und continuirliches Fieber ausgeschlagen, nicht ohne Sorge wäre und nöthig fände, dass bald ein habiler Medicus dazugezogen werden möchte. Des Prinzen Hoheit bezeigen zu keinem derer hiesigen Medicorum das geringste Vertrauen und wollen von solchen nicht hören, Ihre einige Confidence haben Sie. auf erwähnten Herrn Cothenius. Dieser ist zu Dresden abwesend, und des Königs Majestät, so wegen dessen Herkunft sondiret worden, vermeinen, dass solche jetzo nicht angehe.1 Beide Herren Brüder haben sich inzwischen hier nicht gesehen noch geschrieben.

Ich habe noch vergessen, den richtigen Empfang von Ew. Excellenz, sowie auch von des Herrn Grafen von Podewils Excellenz Schreiben vom 11. und 12. dieses zu accusiren.

Nach der Ausfertigung.

Eickstedt berichtet, Halberstadt 13. October:

„Sire. Toutes les lettres ont été ouvertes, c'est la raison qui m'a empêché de marquer à Votre Majesté la cause du retardement, pour ne pas risquer d'être découvert. Avec la plus grande diligence, je n'ai pu parler à M. le Maréchal que ce matin à sept heures.2

Il m'a lu la réponse suivante : que le roi de France, ayant été obligé, comme garant de la Paix de Westphalie et allié de la Suède et de l'Impératrice-Reine, de prendre part à la présente guerre, ne trouve 1° pas qu'il puisse entrer seul dans l'ouvrage de la paix, et pas autrement que conjointement avec la Suède et les princes de l'Empire; 2° conjointement avec l'Empereur, l'Impératrice-Reine, l'impératrice de Russie et le roi de Pologne, en qualité d'électeur de Saxe; 3° l'affaire de la paix demandant de mûres réflexions et des discussions qui n'étaient pas d'un général d'armée, mais naturellement devaient se faire avec les ministres de France et ceux de l'Impératrice-Reine.

Le troisième point contredit ce que le Maréchal me dit dernièrement, que l'abbé de Bernis l'avait félicité de ce que lui, Maréchal, ferait la paix,3 il en parut étonné lui-même; les remontrances n'auraient servi de rien, c'est pour cela que je me suis borné à tirer de lui les avis que je pouvais, et j'appuyais sur le vague des points.

Il me dit qu'il prévoyait les suites du congrès de Gertruidenberg.4 Je lui en détaillais d'abord les particularités et les circonstances qui avaient conduit Louis XIV jusqu'à ce point. Je le fis remonter jusqu'à l'an 1672, lui détaillant le mal qui en



1 Vergl. schon Henckel, Milit. Nachlass (hrsg. v. Zabeler, Zerbst 1846) 1, 2. S. 325.

2 Vergl. S. 369. 370.

3 Vergl. S. 370.

4 Verhandlungen zu einem Einzelfrieden zwischan den Franzosen und den Holländern vom März bis Juli 1710. Die Unterhandlungen in Gertruidenberg scheiterten.