<29>néraux français, 206 officiers de tout grade, 4300 prisonniers,1 62 canons, 15 étendards, 2 paires de timbales et 7 drapeaux. De notre part, le colonel Priegnitz2 a été tué, le prince Henri, les généraux de Seydlitz et de Meinecke blessés légèrement, et notre perte entre morts et blessés ne monte pas entièrement à 300 hommes.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung des Königs.


9511. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Leipzig, 12 novembre 1757.

Mon cher comte de Finckenstein. Il se trouve depuis ma relation que le nombre de nos prisonniers est fort augmenté, nous en avons 250 officiers et 6000 [hommes].3 Voilà un commencement de fortune; mais il m'en faut encore beaucoup. Je marche pour chasser Marschall de la Lusace et pour voler au secours de la Silésie. Il faut4 que ces coquins manquent, ou bien notre situation n'est guère améliorée. L'armée hanovrienne va rentrer en activité, le prince Ferdinand de Brunswick la commandera.5 Le maréchal Lehwaldt chassera bientôt les Suédois de la Poméranie.

Tout cela est d'autant plus nécessaire que le duc de Richelieu a avoué de bonne foi qu'il y avait un traité par lequel la maison d'Autriche cédait les Pays-Bas à la France, moyennant son assistance pour le recouvrement de la Silésie.6 Comment et sur quoi établir dans cette situation une négociation avec la France, et par quel moyen parvenir à une paix honnête, si ce n'est par l'épée et en chassant les Français du Wéser! Vous voyez que les évènements et la raison me forcent à faire les démarches que je fais, et que, si j'y suis obligé par une combination indépendante de ma volonté, il ne me reste qu'à me tenir uniquement à l'Angleterre, pour parvenir ensemble avec elle à une paix honorable. Et, sur ce, je prie Dieu etc.#

Federic.

Nach der Ausfertigung.


9512. AU PRINCE DE PRUSSE A LEIPZIG.

Der Prinz von Preussen schreibt, Leipzig 12. November: „Mon très cher Frère. Comme vous quittez ces contrées, mon très cher frère, j'espère que vous m'accorderez de me rendre à Berlin,7 où je tâcherai de rétablir entièrement ma santé.8 Je suis avec le plus profond respect et un inviolable attachement toute ma vie, mon très cher frère, le très humble, très obéissant, très fidèle serviteur et frère

Guillaume.“



1 Eichel änderte in der Abschrift 206 in 250, 4300 in 6000. Vergl. S. 26 u. Nr. 9511. Diese neuen Zahlen wurden in die Drucke Übernommen.

2 Vergl. Bd. XIII, 442. 600.

3 Vergl. Anm. 1.

4 In der Vorlage „il ne faut pas“ .

5 Vergl. S. 16. 17.

6 Vergl. Nr. 9491; Bd. XV, 369.

7 Vergl. Bd. XV, 289. 297.

8 Vergl. Bd. XV, 429. 468.