<324>a été de nouveau suspendue, selon les nouvelles que j'en ai eues. Et comme, selon les apparences,. ladite marche pourra bien rester suspendue jusqu'au printemps prochain, je crois avoir fait tout ce qu'on peut prétendre d'un bon patriote qui n'a que la seule voie des bons offices et des négociations.

Je crois d'ailleurs que ce temps suffira, tant aux Français, afin de pouvoir faire leurs arrangements pour remplir les engagements où ils sont avec Votre Majesté Impériale, qu'aux autres États de l'Empire, pour déliberer et convenir à la Diète des moyens efficaces pour assurer la sécurité publique et pour rétablir le repos dans l'Empire.

Je prie Votre Majesté Impériale d'être persuadée de la plus parfaite estime et de la considération distinguée avec lesquelles je ne cesserai jamais d'être, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté Impériale le très bon frère et fidèle allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin.


1054. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Von dem Cabinetssecretär.

Potsdam, 10. Februar 1743.

Der König will, dass Klinggräffen und Pollmann in Frankfurt a. M. angewiesen werden, „sich alle Mühe von der Welt zu geben und alle Ressorts anzuwenden, um die Neutralité von Teutschland zu conserviren und es dahin zu bringen, damit noch eine Reichsneutralitätsarmee zu Stande komme; wobei sie gehöriger Orten insinuiren sollten, dass Se. Königl. Majestät alles, was sie hierunter thäten, einig und allein aus patriotischem Eifer vor das gemeine Vaterland thäten, um solches in Ruhe und gehorigem Ansehn zu erhalten, da Sie sonsten alles les bas croisés ansehen konnten und Dero Provincien wohl keiner zu nahe kommen würde, wohergegen bei dem Einmarsch vieler fremden Truppen die mittleren und kleineren Stände nothwendig ruiniret werden müssten.

Se. Königl. Majestät vermeinen auch, dass es nöthig sein werde, an Ansbach, Baireuth und alle wohlgesinnete Stände nochmalen zu schreiben, dass man hoffe, sie würden als redlich gesinnte Patrioten die Ruhe in Teutschland zu erhalten suchen.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


1055. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 10 février 1743.

Monsieur. J'ai reçu votre lettre du 7 de ce mois, avec celle que Sa Majesté le Roi votre maître m'a fait l'honneur de m'écrire, sur