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J'ai été bien aise d'apprendre que le dessein de l'envoi des galères russiennes à Helsingfors est encore allé en fumée; c'est ce qui contribuera encore beaucoup à affermir la supériorité que le bon parti en Suède a gagnée sur les autres. Au reste, mes ministres du département des affaires étrangères vous feront communiquer à chaque jour de poste ordinaire ce qui nous revient tant par rapport à la Diète de Suède qu'à celle en Pologne.

Le baron de Mardefeld vient de me donner une lettre de mon capitaine de Stackelberg, que celui-ci lui a donnée au départ de l'autre, pour me la faire tenir à son arrivée ici. Ce capitaine se plaint beaucoup de ce que la cour de Pétersbourg non seulement lui avait refusé le passe-port pour pouvoir retourner à son régiment, mais qu'on l'avait même obligé à venir à Pétersbourg, où il était depuis trois mois, en lui cherchant noise sur des affaires de peu ou point d'importance, et qui en partie avaient été déjà finies l'an 1739. Il me prie instamment d'intercéder pour lui, afin qu'il obtienne la liberté de retourner à son régiment. Mon intention est que vous en deviez parler au comte Woronzow et tâcher de le disposer à protéger ce capitaine, pour qu'il puisse retourner sans plus de délai à son régiment. Vous ne devez rien oublier pour y contribuer et me marquer comment ledit comte s'expliquera à cet égard-là.

Federic.

Nach dem Concept.


2423. AN DEN ETATSMINISTER GRAF HENNICKE IN DRESDEN.

Potsdam, 20. November 1746.

Hochwohlgeborner, besonders lieber Herr Graf. Ich habe aus dessen Antwortschreiben vom 16. dieses ersehen, was Er wegen derer beiden Beschwerden zur Entschuldigung des dortigen unfreundlichen Verfahrens anführen wollen; die Sache mag nun dortigerseits interpretiret werden wie sie will, so werden Sie doch bei Sich Selber erkennen müssen, dass Sie Ihres Orts den Anfang machen, wiederum allerhand Weitläuftikeiten und Verdruss von neuem zu erregen. Ich habe hingegen weltbekanntermaassen alles nur mögliche gethan, um in guter Freundschaft und Harmonie mit dem Königl. Polnischen und Sächsischen Hofe und Landen zu leben und ein völliges Vertrauen und Verständniss wieder mehr und mehr herzustellen. Weilen man aber Ihres Orts darauf gar nicht zu reflectiren scheinet und recht mühsam alles anwendet, um kein amiabler Comportement zu haben, so muss Ich Mir solches auch endlich gefallen lassen, und Mich desfalls mehr geschlossen halten. Ich verlange dahero die 200,000 Reichsthaler so Ich bekanntermaassen dorten noch als ein Anlehn zu stehen habe, nunmehro gehörig ausgezahlet zu haben, und werde demnächst weiter in Consideration ziehen, wie weit die mit dem Churhause Sachsen ehemals getroffene Commercienconventionen Meinem eigenen Interesse convenable sind oder nicht, damit