<28>Cherchons les Plaisirs qui folâtrent,
Les Ris, les Jeux, le tendre Amour;
Laissons-là les dieux qu'idolâtrent
L'orgueil, l'ambition, la cour;
Jamais, pour les avoir propices,
Je leur offris des sacrifices.
O vous, dieu de la volupté!
Vous, ma seule divinité,
Venez couronner ma constance;
Et que, pour comble de plaisir,
L'illusion et l'ignorance,
Même au sein de la jouissance,
M'enflamment de nouveaux désirs.

30 octobre 1737.

Federic.