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9. A M. DE SECKENDORFF.

Ruppin, 11 avril 1733.



Mon très-cher général,

Comme je sais que je puis m'adresser naturellement à vous, mon très-cher ami, en cas de nécessité, il faut que je vous avoue franchement que j'y suis réduit de nouveau. Je suis fort lâché d'être obligé de vous incommoder pour cette raison; mais j'aime encore mieux me fier à vous, vous connaissant de mes plus fidèles amis, qu'à aucun autre. Vous pouvez compter que, dès que je serai en état, je tâcherai de rembourser le tout, et de vous témoigner, mon très-cher général, comme je suis, etc.

Frederic.

10. DE M. DE SECKENDORFF.

Berlin, 15 avril 1733.



Monseigneur

Votre Altesse Royale ne se trompe point quand elle prend confiance en moi dans les nécessités où elle se trouve en être réduite. Un petit secours arrivera par la poste ordinaire. Mes finances, ayant été épuisées par le laquais que j'ai l'ait tenir au Margrave pour la Margrave, n'ont pas pu fournir à présent davantage. Pour le remboursement, rien ne presse, parce que le prêteur ne demande qu'une reconnaissance proportionnée au propre intérêt de la maison. Je serai d'une dévotion éternelle, etc.

Seckendorff.