<37>L'expression de la figure de la Pompadour, dans le portrait dessiné par Menzel, mais surtout l'ornementation plastique du cadre, évoquent le souvenir de la dépravation qui s'incarna dans le Parc-aux-cerfs et qui entraîna de la démoralisation de la femme dans la haute société française du dix-huitième siècle.

CXLV.

À demi caché par les hautes tiges des Iris en fleurs, l'œil au guet, rusé et craintif, le renard, qui se sauve en rasant le sol, représente la politique sournoise et finassière exprimée dans la lettre supposée du comte de Kaunitz au secrétaire du comte Cobenzel, qui expose les plans et les intentions de l'Autriche contre la Prusse, et la politique à observer avec la France.

CXLVI.

Le roi avait lu à Dresde les oraisons funèbres de Fléchier et de Bossuet. Pour s'exercer dans ce genre, et pour le parodier en même temps, il s'amusa à composer le „Panégyrique de Jacques-Mathieu Reinhardt, maître cordonnier, prononcé le treizième mois de l'année 2899, dans la Ville de l'Imagination, par Pierre Mortier, diacre de la cathédrale“ .

La vignette représente en caricature l'effet inévitable d'un discours mor-tuaire d'une pareille longueur. La chaire est formée par une plante de pavot. Au lieu du prédicateur, des lèvres duquel doivent s'échapper les phrases édifiantes et endormantes, c'est la tête du pavot, formant le toit de la chaire, qui s'entr'ouvre et laisse tomber dans l'église la pluie de ses graines somnifères.

CXLVII.

Menzel a adopté cette fois encore la forme d'une vieille estampe, déchirée sur ses bords, qui représente d'une façon burlesque le combat extravagant du chapeau et de l'épée bénits par le Pape contre un monstre, un dragon dont la tête est surmontée du kalpak de hussard prussien et le corps hérissé de sabres de cavalerie. C'est l'illustration de la lettre fantaisiste, mise par Frédéric II sur le