CXLVII.

Menzel a adopté cette fois encore la forme d'une vieille estampe, déchirée sur ses bords, qui représente d'une façon burlesque le combat extravagant du chapeau et de l'épée bénits par le Pape contre un monstre, un dragon dont la tête est surmontée du kalpak de hussard prussien et le corps hérissé de sabres de cavalerie. C'est l'illustration de la lettre fantaisiste, mise par Frédéric II sur le<38>compte du pieux maréchal Daun, et dans laquelle celui-ci se plaint au Pape que les reliques vénérées ne produisent plus leur effet sur son armée, depuis qu'elle a appris que „les sabres des hussards prussiens ont été bénits par l'archevêque de Canterbury“ .