<192>voix, il me faudrait pourtant quelque lumières sur la nature de l'assistance que la France prêtera à ce prince pour le mettre en état de poursuivre avec vigueur ses desseins; que je me souviens que dans la négociation sur l'affaire de Juliers etde Bergue, la France s'est toujours excusée de pouvoir rendre notre portion plus grande, parce qu'elle n'oserait pas désobliger la maison de Bavière, anciennement liée à cette couronne; ainsi on en doit conclure avec fondement qu'elle s'efforcerait à la soutenir fortement, quand il s'agira d'appuyer ses intérêts les plus solides et les plus chéris; que cette conduite me ferait juger, par ce qu'on fera pour le nouveau allié, de ce que moi, comme le nouvel allié, s'en pourrait promettre.

Quant à ce qui regarde la cour de Dresde, vous pouvez lui dire que mes intérêts ne souffriraient guère de lui donner ma voix pour la couronne impériale; que, ses menées m'étant connues, il est juste de me démontrer comment on s'y prendrait pour l'empêcherde m'être contraire dans l'affaire de Silésie, et porter ce prince à s'unir avec la France et avec moi. Vous assaisonnerez toutes ces raisons le mieux qu'il vous sera possible. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


283. AN DEN GRAFEN CHRISTIAN ERNST VON STOLBERG-WERNIGERODE IN BERLIN.

Ruppin, 7. Februar 1741.

Hochwohlgeborner etc. Ich habe Dessen Schreiben vom 4. d. erhalten, und daraus nebst der projectirten Einlage ersehen, in was Terminis Er an des Königes von Dänemark Majestät wegen derer Ihm anvertrauten Propositionen den Antrag zu thun gemeinet ist.1 Wie Ich nun davon völlig zufrieden bin, also erwarte Ich von der erfolgenden Antwort gefällige Communication, und versichere Denselben Meiner beständigen gnädigen Erkenntlichkeit. Es wird Mir auch lieb sein, Ihm bei Meiner Retour annoch mündlich zu bezeugen, mit wie vieler Estime Ich sei Dessen sehr affectionnirter König

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.



1 In einem Bericht vom 24. Januar bezeichnet Podewils den Grafen Stolberg als die geeignetste Persönlichkeit „pour conserver la cour de Danemark dans de bonnes dispositions“ ; der Graf sei dort „le tout puissant, et intéressé comme vassal de Votre Majesté à la continuation d'une bonne harmonie“ . Graf K. W. Finckenstein, den der König am 9. Nov. 1740 als bevollm. Minister nach Kopenhagen zu entsenden beschloss, war mit keinen Anerbietungen betraut. Stolberg's Schreiben an den König von Dänemark (Berlin 8. Febr.) bringt in Vorschlag, entweder einen preussischdänischen Subsidientractat gegen „Ueberlassung einiger Truppen“ , oder „einen anderen convenablen Alliancetractat“ , oder endlich „ein Neutralitätsverbündniss in jetzigen Conjuncturen“ . Christian VI. antwortet (28. Febr.) ausweichend: Was der König Ihnen für drei Propositiones gethan, darüber habe bereits meinem Minister in Berlin, dem Generallieutenant Praetorius, hinlängliche Ordre beigelegt sich zu expliciren.“