<427>wenn die Oesterreicher Troppau behalten und bei Nehmung ihrer Winterquartiere in Mähren die Garnison verstärken, alsdann die Garnison von Ratibor nicht nur von der zu Jägerndorf fast coupiret ist, sondern die Correspondance auch sehr schwer zwischen beiden Garnisons zu unterhalten, überhaupt aber die Oesterreicher die oberschlesische Quartiere aus Troppau den Winter über sehr incommodiren können; als habe Ich resolviret, dass Ihr sonder weitern Anstand, und ehe die Garnison von Troppau, welche jetzo nur aus Invaliden bestehen soll, verstärket wird, die Stadt Troppau wegnehmen und occupiren lassen sollet, wohin Ihr alsdann das Sydowsche Regiment legen könnet.

Ihr sollet zugleich auch suchen, Euch von dem mährischen Gebirge durch Occupation der Oerter Freudenthal, Bennisch etc. Meister zu machen, und dadurch Eure dortigen Sachen so zu disponiren, dass Euch der Feind nicht insultiren kann.

Woferne die österreichische Armee schon in Mähren stehen und Olmütz stark besetzet haben sollte, so müsset Ihr Euch sehr in Acht nehmen und wohl auf Eurer Hut sein, um Euch nicht den Schwarm auf den Hals zu ziehen und insultiret zu werden. Ich bin etc.

Friderich.

Prenez un peu vos précautions, et réglez la Postirung de façon comme vous le trouverez convenable, et surtout pour la sûreté et subsistance des troupes, et prenez de bonnes précautions pour éviter tout affront.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


621. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A PRAGUE.

[Berlin, 9 décembre 174I.]

Mon cher Maréchal. M. de Valory m'ayant communiqué l'extrait d'une lettre qu'il a reçue de votre part, en date du 5 décembre, c'a été avec bien du chagrin que j'ai vu l'état faible de votre santé, et je vous prie de croire que j'y compatis, et que mes vœux ne sont que pour le parfait rétablissement de votre santé. Quant aux mouvements que vous désiriez de faire par le maréchal de Schwerin, il faut, Monsieur, que je vous dise que je vous ai prévenu en cela, ayant ordonné déjà audit maréchal de Schwerin de s'emparer de la ville de Troppau et de tous les lieux qui gouvernent les montagnes de la Moravie qui confinent la Haute-Silésie, et de pousser même plus avant autant que les circonstances et la position de l'armée ennemie le pourraient permettre.

Outre cela, j'ai ordonné au prince Léopold de marcher avec toute son infanterie en avant, pour occuper autant de terrain que la sûreté