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les troupes auxiliaires de Hesse et de Danemark et plusieurs autres États de l'Empire, intéressés à la conservation de la maison d'Autriche, une armée de 30,000 hommes et tenir Votre Majesté entre deux feux, ou se jeter sur ses provinces, pour Lui faire des diversions.“

chose, si elle nous est contraire; quant aux Hanovriens et aux Hessois, ils ont besoin de nous contre la France, et la nécessité étouffera leur jalousie, et en tout cas, on pourrait faire agir le Danemark sur Brême et Verden. D'ailleurs, je lève tant de nouvelles troupes que je remplace toutes celles qui vont en Silésie.

4° Russland sei verpflichtet, dem Wiener Hof 30,000 Mann zu stellen.

4° Quant à la Russie, si dans les circonstances présentes ils veulent nous attaquer, ils trouvent 55 escadrons, et je puis faire dé filer facilement 10 bataillons pour les renforcer; en cas donc de cet inconvénient, il faut ruiner la Finlande, la Courlande, et brûler tout à 20 lieues alentour du voisinage de Prusse afin qu'ils ne puissent point y subsister; et la Saxe écrasée et la Silésie conquise me fourniront encore des fonds.

5° Polen sei gleichfalls mit dem Wiener Hof verbündet; die preussische Herrschaft in Schlesien werde in Polen als grosse Gefahr angesehen werden. „Par conséquent, la République soufflée par la cour de Dresde et celle de Russie, pourra se laisser porter, quelque méprisables que soient d'ailleurs ses forces, à envahir les provinces de Votre Majesté, depuis la Prusse jusqu'à la Nouvelle-Marche.“

5° Je ne réponds nen à l'article de Pologne, vous en sentez vous-même la faiblesse.

Comme donc rien ne m'arrête, j'ai expédié aujourd'hui les ordres aux régiments, et cela

1° à cause de la déclaration de la Bavière.

2° à cause des ordres donnés aux troupes d'Hanovre.

3° à cause de l'armement du roi de Sardaigne, qui fait acheter des cheveaux à haut prix et en nombre. S'il plaît à Dieu, mes troupes seront en marche au commencement de décembre, et j'espère que tout réussira selon nos souhaits. Mandez moi quel effet causera l'ordre d'armer sur l'esprit des ministres, ce qu'on dit, et, s'il se peut, ce qu'on pense. Adieu.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung „Reponse à M. Podewils“ .