<347> Anglais n'y perdrait un pouce de terre, ni ne serait troublé dans son commerce actuel.

Nach der Ausfertigung. Die Beilagen nach den an Podewils gesandten Abschriften der Cabinetskanzlei.



7507. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris 10. Mai, anlässlich der Gerüchte über eine Erkrankung des Königs von Sardinien:1 „Toutes les recherches que j'ai faites à cet égard, me déterminent à croire que ce fait est supposé et destitué de tout fondement“ %#133; und bezüglich des Erbprinzen von Hessen-Cassel: „Je ne doute nullement que le prince héréditaire de Cassel n'ait demandé la protection et l'assistance de la France contre la prétendue oppression de son père.2 J'ai même lieu de supposer qu'il s'est adressé pour cet effet à la reine de France et à Madame la Dauphine; mais je ne saurais croire que le ministère de France ait pris jusqu'à présent le moindre engagement relativement à cet objet, et je suis presque persuadé que tout ce qui est émané de sa part à cet égard, n'a consisté qu'en des assurances vagues et générales.“

Die von Spanien versuchte Vermittelung zwischen Frankreich und England,3 bemerkt Knyphausen, sei vor Kurzem zum Stillstand gekommen. „L'ambassadeur d'Espagne4 n'a fait depuis ce temps aucune nouvelle démarche auprès du ministère de France, et il s'est restreint à déclarer au sieur Rouillé que Sa Majesté Catholique avait appris avec satisfaction que la cour de Prusse employait ses bons offices5 pour moyenner un accommodement entre les cours de France et d'Angleterre, que l'intérêt que la cour d'Espagne prenait au rétablissement de la tranquillité, lui faisait désirer avec ardeur le bon succès de cette négociation. Cet ambassadeur m'a parlé à peu près dans le même sens, il y a quelques jours, et m'a dit que sa cour était bien nattée de se trouver en concurrence avec Votre Majesté pour un objet aussi précieux et aussi salutaire que

Potsdam, 22 mai 1756.

Le rapport que vous m'avez fait du 10 de ce mois, m'a été fidèlement rendu. Je n'ai pas lieu de douter que ce que vous me marquez relativement à la nouvelle qu'on avait débitée sur une prétendue mélancolie du roi de Sardaigne, ne soit exactement vrai, puisqu'on avait déjà révoqué cette nouvelle ici comme fausse et supposée. D'ailleurs, je suis persuadé que vous accusez juste dans ce que vous dites par rapport au prince héréditaire de Cassel, d'autant qu'à la vérité le duc de Nivernois m'avait parlé en sa faveur, mais plutôt par manière d'acquit que sérieusement.

Comme le ministre d'Espagne est venu lui-même vous parler sur la négociation pour accommoder les différends entre l'Angleterre et la France, vous lui direz avec un compliment convenable combien j'avais été charmé d'apprendre que sa cour avait employé ses bons offices pour moyenner cet accommodement, que j'y avais mis jusqu'ici tout l'empressement possible, quoique sans succès jusqu'à présent, et que je regrettais de trouver dans la conjoncture présente très peu de disposition pour la réconciliation.



1 Vergl. S. 290.

2 Vergl. S. 257; Bd. XI, 143.

3 Vergl. S. 207.

4 Soto-Mayor.

5 Vergl. Nr. 7506.