7275. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

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Knyphausen berichtet, Paris S. Februar, über den Eindruck, den die Mittheilung der mit England abgeschlossenen Convention gemacht hat: „On continue toujours d'être extrêmement blessé du retard que Votre Majesté a apporté à cette communication, attendu qu'il y a près de quinze jours qu'on a reçu ici la nouvelle de la signature de Son traité avec l'Angle-

[Potsdam, 16 février 1756.]115-2

Je suis fort content de votre relation; il est de votre devoir, comme vous l'avez fait, de me rendre compte de tout ce que les ministres de France vous disent, ainsi que des propos du public;

terre. M. Rouillé me répéta encore dans le nouvel entretien que j'eus avec lui mercredi dernier,116-1 qu'abstraction faite des engagements que renfermait ce traité et sur lesquels il suspendait son jugement, jusqu'à ce qu'il fût assuré de l'authenticité des notions qu'il avait à ce sujet, il était certain que Sa Majesté Très Chrétienne avait raison de se plaindre que Votre Majesté eût conclu un traité de cette nature avec une puissance qui faisait à la France une guerre offensive, tandis qu'il subsistait encore entre Elle et cette dernière deux traités d'alliance défensive,116-2 dont aucun n'était expiré jusqu'à présent. Qu'indépendamment du tort que Votre Majesté avait à cet égard, et qui lui paraissait très essentiel, on avait lieu d'inférer, du secret extrême avec lequel Elle avait tramé cette négociation, qu'elle renfermait des stipulations secrètes, contraires peut-être à Ses engagements avec la France ou opposées au moins aux intérêts de cette cour, sans quoi on ne voyait point pourquoi Elle aurait voulu lui en dérober la connaissance. Que, sans faire une attention particulière à ces motifs, qui n'avaient pour objet que l'examen du droit que pouvait avoir eu Votre Majesté de faire un pareil traité à l'insu de la France, l'amitié que Sa Majesté Très Chrétienne Lui avait vouée de tout temps, lui avait donné lieu de se trouver extrêmement blessée de la dissimulation dont on en avait usé envers elle en cette occasion. Qu'il ne voulait point me réitérer les plaintes qu'il m'avait faites précédemment116-3 sur le ridicule que ce traité jetait sur l'ambassade de M. de Nivernois, qui s'étendait même sur sa personne, ainsi que sur ceux qui, animés par le désir de perpétuer l'union étroite qui avait subsisté jusqu'à présent entre les deux cours, avaient excité le Roi à cette mission; mais qu'il m'avouait franchement qu'ayant consacré de tout temps à Votre Majesté les sentiments de l'admiration la plus respectueuse, il ne pouvait pas concevoir comment Sa gloire et Sa délicatesse ne s'étaient pas trouvé blessées de recevoir la participation des projets les plus secrets

mais bien loin que les décisions du vulgaire fassent impression sur mon esprit, je ne pense qu'à suivre les intérêts de l'État pied à pied, bien assuré qu'en remplissant bien cet objet-là, c'est le seul moyen de bien établir ma réputation, si j'en ai une.

J'ai bien lu les reproches que vous a faits M. Rouillé, mais je suis bien loin de croire ses arguments sans réplique, et voici ce que vous pouvez lui dire …:116-4

1° Qu'il est clair que les possessions françaises hors de l'Europe sont expressément exclues de nos garanties; que l'Espagne,116-5 plus attachée à la Trance par les liens du sang et par l'intérêt commun des deux nations, ne prend aucune part aux démêlés des Français et des Anglais en Amérique, et qu'ainsi à plus forte raison, comme nul traité, nul engagement ne me lie, on ne peut exiger la moindre chose de moi dans le cas présent de la guerre; que tant que la France n'attaquera que l'Angleterre, je serais bien embarrassé de voir d'où lui viendrait une diversion dans ses possessions, en supposant même à M. Rouillé les vues les plus fines, je le défie de me dire ce que la France a à présent à craindre pour son continent.

En second lieu, je vois que M. Rouillé paraît surpris qu'un roi de Prusse pense à la sûreté de la Prusse, ce qui me paraît à moi la chose plus simple et la plus naturelle. Le pays d'Hanovre est at-

et importants d'une puissance avec les ennemis de laquelle Elle venait d'entrer en alliance; qu'en se représentant tous les exemples de grandeur d'âme et d'héroïsme qu'Elle avait donnés à l'Europe, il n'était pas moins difficile d'interpréter comment Elle avait pu Se permettre de parler à l'ambassadeur de Son allié d'un traité pour la signature duquel Elle avait déjà envoyé des ordres, comme d'un traité pour lequel Elle était encore en négociation; enfin, qu'il se manifestait un contraste bien douloureux pour la France entre les assurances que Votre Majesté lui avait fait donner, à différentes reprises, à l'occasion des soupçons qu'on avait conçus ici,117-1 avec l'évènement qui formait maintenant l'objet de ses regrets et de ses représentations.

Après que M. Rouillé m'eut exposé ainsi, quoiqu'en termes modérés et marqués plutôt au coin de la douleur qu'à celui du ressentiment, les griefs que sa cour prétend avoir contre Votre Majesté à l'égard du traité qu'Elle a conclu avec l'Angleterre, il commença par relever successivement les arguments dont Votre Majesté S'est servi auprès de M.de Nivernois,117-2 pour Se justifier sur cette démarche117-3

Après que M. Rouillé se fut étendu sur les différentes matières que je viens de rapporter, et que, sans avoir voulu admettre les réponses dont je me proposais de faire usage pour combattre ses raisonnements, il m'eut dit que, comme il importait à sa cour de savoir quels étaient les motifs que Votre Majesté pouvait avoir à alléguer en réponse aux arguments qu'il venait de m'exposer, il me priait d'en rendre compte à Votre Majesté et de lui faire part ensuite des instructions que je recevrais à cet égard, il ajouta que, quelque bien fondée que fût la perplexité dans laquelle cet évènement avait mis Sa Majesté Très Chrétienne, et quelque ulcérée qu'en fût son amitié, elle avait cependant si bien su vaincre les mouvements de son cœur que, loin de les faire paraître au dehors, elle les avait totalement suspendus, pour faire éclater la satisfaction qu'elle ressentait des témoignages de bonté et de distinction que

taqué par les Français, la Prusse l'est par les Russes, et la Silésie par les Autrichiens; peut-on prétendre qu'un allié sacrifie deux de ses plus belles provinces pour favoriser l'invasion que son allié veut faire sur une terre ennemie? J'ai toujours cru que les alliances étaient fondées sur l'avantage réciproque des alliés; M. Rouillé a peut-être d'autres notions, je le prie de me les communiquer pour m'éclaircir là-dessus. Hugo Grotius et Pufendorf les ont ignorées, mais c'étaient apparemment des bêtes.

3° M. Rouillé articule que le traité de 1741 n'est pas expiré encore, il le sera au mois de juin que les opérations vont commencer; si on avait attendu ce temps pour s'arranger, ne voit-on pas que chaque puissance, agissant en conséquence de ses engagements, aurait fait usage de ses mercenaires et que l'Allemagne se serait vue inondée de Russes, de Kalmouks, de Tartares et de toutes ces nations barbares, inconvénient auquel il était nécessaire de porter remède. La chicane de trois mois peut être admise dans le cas de naissance d'enfants posthumes, et encore a-t-on décidé les légitimités des naissances en France à onze mois; peut-on employer de pareils arguments en politique?

4° M. Rouillé a recours à une alliance défensive conclue entre la Suède, la Prusse et la France: ne se souvient-il donc pas, ou pour mieux dire, ignore-t-il que cette alliance ne regarde que l'équilibre

Votre Majesté accordait au duc de Nivernois, ainsi que du désir qu'Elle lui avait marqué de vouloir continuer de vivre en bonne intelligence avec la France, avec laquelle Elle était disposée de renouveler Ses anciens engagements et nommément le traité d'alliance défensive de l'année 1741;118-1 mais il me fit entendre en même temps qu'on ne saurait prendre une résolution définitive à ce sujet, avant qu'on ne fût instruit exactement et dans le plus grand détail de la teneur du corps du traité qu'Elle avait conclu avec l'Angleterre, ainsi que de celle des articles séparés qui pouvaient y avoir été joints. Qu'il était donc absolument nécessaire que Votre Majesté mit sans perte de temps toutes ces pièces sous les yeux du duc de Nivernois,118-2 afin que ce dernier pût juger par lui-même si ces nouveaux engagements étaient compatibles avec ceux qu'Elle voulait renouveler avec la France. Qu'en attendant, et jusqu'à ce qu'on eût reçu les éclaircissements qu'on demandait à cet égard, on s'étudierait à réprimer tous les mouvements de mécontentement et de méfiance dont on avait sujet d'être agité, et qu'on ne laisserait paraître aux yeux du public que le désir qu'on avait de cultiver l'amitié de Votre Majesté et de continuer de vivre avec Elle dans l'intelligence la plus étroite. Qu'il faudrait aussi que Votre Majesté S'expliquât envers M. de Nivernois sur la forme qu'Elle comptait donner à ce nouveau traité, et si Son intention était de le renouveler purement et simplement, ou bien d'y faire des changements.

Au reste, je crois ne point devoir laisser ignorer à Votre Majesté qu'il y a eu un comité mercredi dernier118-3 à Versailles dans lequel on a délibéré sur la proposition qu'Elle a faite au duc de Nivernois relativement au renouvellement de Son alliance avec la France, et où les avis ont été extrêmement partagés sur le parti qu'il convenait de prendre à cet égard. Il m'a été assuré de fort bon lieu que les uns ont soutenu qu'après les engagements dans lesquels Votre Majesté venait d'entrer avec l'Angleterre, il ne

du Nord? Il aura bien de la peine à l'interpréter aux démêlés présents qui subsistent entre la France et l'Angleterre. S'il croit cependant que cette alliance est applicable aux circonstances présentes de l'Europe, que ne se sert-il des secours des puissances mercenaires pour fortifier les armements navaux de la France? mais il paraît dans le cas présent qu'on se relâche envers ses subsidiaires et qu'on étend au delà de leurs bornes les engagements qu'ont pris des puissances libres et indépendantes.

5° Dans les articles suivants, M. Rouillé examine les préjudices que mon traité de neutralité porte aux intérêts de la France; il ne trouvera pas mauvais que je les réduise à leur juste valeur et que je sépare les déclamations des choses. Il dit premièrement que la neutralité de l'Allemagne fait perdre à la France le fruit des traités subsidiaires qu'elle a conclus en Allemagne; je le prie de remarquer premièrement que les traités qui ont passé par mes mains,118-4 ont eu pour base la tranquillité de l'Allemagne, il remarquera d'ailleurs que, dans les temps où ils furent faits, on pensait si peu en France à la guerre des merluches, au fort de Beau-Séjour et à la rivière d'Ohio, que personne n'avait sûrement alors calculé ces traités à cet objet et que ce qui y donna lieu, ce fut les mouvements des Russes sur les frontières de Finlande qui menaçaient la Suède d'une guerre prochaine; or des

pouvait plus y avoir d'alliance défensive entre Elle et la France. D'autres ont observé qu'il y aurait de la faiblesse à Sa Majesté Très Chrétienne de consentir à un pareil renouvellement, après le mépris que Votre Majesté venait de lui marquer. Enfin, d'autres se sont avancés jusqu'au point de dire qu'après avoir été abandonné par Votre Majesté dans deux occasions importantes, dont l'une était celle de la paix de Breslau et l'autre la conjoncture présente, il serait téméraire et inutile de prendre dorénavant confiance en Elle. Mais, après des débats très vifs, on est enfin convenu qu'il serait imprudent d'aliéner tout-à-fait Votre Majesté et de se livrer entièrement au ressentiment dont on était animé; qu'Elle formait dans la balance de l'Allemagne un contre-poids permanent à la puissance de la maison d'Autriche; qu'à ce titre Son alliance devait être précieuse à la France, et que cette dernière travaillerait contre elle, si elle se prêtait à des mesures qui puissent tendre à Son affaiblissement. Le maréchal de Belle-Isle a fort influé sur cette résolution … Il est le seul qui, dans la fermentation où se trouvent les esprits, ait osé parler au Roi et au ministère en faveur du renouvellement de Son alliance. Il est même vraisemblable que sans lui on aurait surle-champ fait revenir M. de Nivernois, sans entrer dans aucune négociation ultérieure avec Votre Majesté … Quelque grand que soit le soin qu'ait pris le ministère et qu'il prend encore pour faire croire au public que cette négociation a été conclue de son gré et avec sa participation, on soutient cependant généralement le contraire et que les reproches auxquels la nation se livre à cette occasion, sont proportionnés à la confiance qu'elle avait prise en Votre Majesté, et l'utilité qu'elle espérait de retirer de Son alliance.“

alliances faites pour assurer, selon leur teneur, le repos de l'Allemagne, ne peuvent point servir à la troubler.

6° M. Rouillé croit que, par ce traité de neutralité, l'Angleterre se verra à même de pouvoir se servir de ses auxiliaires en Angleterre. S'il ne parle que d'une partie de ces auxiliaires, je lui avoue qu'il a raison; car, à ce qu'on apprend, les Hessois ont été requis de marcher, et les sollicitations du roi d'Angleterre à la Haye feront de même partir le corps auxiliaire des Hollandais; mais je demande à cette occasion à M. Rouillé s'il vaut mieux que les Anglais fassent passer 14,000 hommes d'auxiliaires pour la défense de trois royaumes ou qu'une armée de 80,000 hommes marchât en Flandre et une de 60,000 hommes sur le Rhin? C'est cependant de quoi le délivre ce traité de neutralité contre lequel il se récrie si fort, et dont il semble qu'il a pris à tâche d'interpréter tout du mauvais côté. Il serait à souhaiter pour la France qu'elle pût faire toutes ses opérations sans résistance, mais si elle veut bien y penser, elle trouvera que cette convention de neutralité, sans lui lever tous les obstacles, lui en facilite cependant beaucoup. Je suis effrayé en voyant l'effroi de M. Rouillé sur l'expédition d'Hanovre119-1 il me permettra de lui dire en qualité de militaire que c'était au mois d'août de l'année passée; qu il fallait tenter cette expédition, mais dès lors qu'on laissa échapper ce temps, que c'est y songer après coup. Lorsque Louis XIV attaqua

 

les Hollandais l'an 1672, il s'y porta d'abord et il eut les plus grands succès; ces sortes d'expéditions veulent être brusquées, mais on les rate, si on donne à l'ennemi le temps de s'y préparer. Monsieur me permettra donc de croire qu'il est trop prudent pour vouloir s'engager dans une telle démarche mal à propos, je ne doute pas qu'il n'ait encore fait quelques petites réflexions, comme par exemple que le roi d'Angleterre et la nation anglaise ne pensent pas sur le pays d'Hanovre avec une tendresse égale, qu'on pourrait faire la conquête d'Hanovre par souscription des Anglais signés et payés à Londres, que, comme cette guerre présente est une affaire de la nation, qui, regardant son commerce, l'intéresse particulièrement, l'influence du Roi n'est pas assez grande pour que la nation sacrifiât ses véritables intérêts pour le pays d'Hanovre, mais qu'une pareille démarche ne ferait qu'attirer les Russes dans l'Empire, causerait une guerre générale et qu'ainsi loin de remplir l'objet qu'on attend, la France commettrait des alliés au bien desquels elle dit s'intéresser, et que d'un autre [côté] elle éloignerait la paix en compliquant les causes de la guerre.

7° Les craintes de M. Rouillé sur l'altération que ma convention de neutralité pourrait porter à l'égard des alliés du Nord, sont mal fondées; on a pris soin d'instruire les ministres en ces cours120-1 de façon qu'ils représenteront dans leurs résidences respectives que ces engagements passagers n'altéraient en aucune manière les liens durables et les engagements généraux de la Prusse, vu que le traité mentionné ne regarde que l'Allemagne.

La conclusion de M. Rouillé me paraît de la même justesse de raisonnement que le reste de ses arguments. Je crois avoir clairement établi que cette convention de neutralité n'était aucunement contraire à l'esprit des traités qui subsistent entre la France et la Prusse, compatible avec les intérêts de la France et conforme à l'étroite harmonie de deux alliés qui doivent avoir à cœur leur intérêt commun, point outrageante à la France, qui ne peut être plus offensée de la neutralité de la Prusse que de celle de l'Espagne,120-2 et à laquelle la circonstance de l'arrivée du duc de Nivernois ne peut rien aggraver, vu que ce n'est pas le caractère de personne, mais les conditions acceptables qui décident du succès de la mission.

Sur les réflexions que M. Rouillé fait par rapport à mes intérêts, vous pouvez lui dire qu'il s'en peut rapporter à moi, et que, tenant celui qui a les cordons de la bourse, je n'avais rien à craindre de Vienne ni de Pétersbourg, dont la mauvaise volonté ne pouvait devenir réelle que par des secours pécuniaires étrangers.

Vous pouvez l'assurer que le duc de Nivernois verra le traité avec tout ce qui y est annexé, où il ne trouvera autre chose que ce dont je lui ai donné copie; vous direz encore à M. Rouillé que je regardais le

 

salut de deux provinces exposées à être ravagées, comme un objet assez important pour faire une convention par le moyen de laquelle je leur épargne la dévastation; que j'étais mortifié de voir qu'on regardât de pareils objets comme des bagatelles, que, pour moi, je n'avais pas pensé de même, lorsque le prince de Lorraine l'année 1744 pénétrait en Lorraine,121-1 que cependant je me règlerais sur la façon de penser de M. Rouillé, à moins qu'on ne voulût établir une différence entre les ménagements qu'il faut garder pour des provinces dépendantes de la France, et qu'on n'a pas besoin d'avoir pour les provinces dépendantes de la Prusse.

Vous voyez par la conclusion de M. Rouillé que ce qui le fâche, c'est que j'ai négligé de demander sa permission pour faire ma convention, et j'en appelle à tous les jurisconsultes pour savoir si une tête couronnée a le droit de faire des traités ou si elle est obligée d'en solliciter la permission auprès d'un autre prince. La conclusion du discours de M. Rouillé est un aveu tacite de l'innocence de la démarche que j'ai faite, et il conclut par dire qu'il ne manquait que sa permission pour rendre cet acte légitime; il me permettra de n'en point convenir, et cela vous donne un si beau champ que je ne doute en aucune manière que vous ne lui fassiez sentir, avec cette douceur qui vous est propre, toute l'absurdité de son raisonnement. Comme les matières deviennent intéressantes, ne ménagez point le papier, et qu'il vous arrive plutôt de trop écrire que d'écrire trop peu.

Je m'en rapporte, d'ailleurs, à vous pour l'adoucissement des termes, sans cependant que vous altériez rien au fond des choses.

Federic.

Nach dem eigenhändigen Concept: „Réponse à Knyphausen“ .



115-2 Dem Cabinetssecretär zugesandt mit der eigenhändigen Weisung: „Zu chiffriren an Knyphausen, mir morgen eine Abschrift davon.“ Die demgemäss vorgelegte Abschrift, in welcher der König eine sachliche Correctur vornahm (vergl. S. 121 Anm. 1. trägt das Datum „17 février“ , ebenso wie die Abschrift des corrigirten Textes, nach welcher die Ausfertigung chiffrirt worden ist.

116-1 4. Februar.

116-2 Vergl. S. 114.

116-3 Vergl. S. 106.

116-4 Für die folgenden Punkte vergl. die entsprechend numerirten Artikel der „Raisons de maître Rouillé“ . Nr. 7274.

116-5 Vergl. S. 96.

117-1 Vergl. Bd. XI, 374. 409.

117-2 Vergl. S. 49. 50.

117-3 Es folgen hier die vcn Dem Könige eigenhändig excerpirten Argumente. Vergl. Nr. 7274.

118-1 Vergl. S. 45.

118-2 Vergl. S. 24. 48. 61.

118-3 4. Februar.

118-4 Vergl. VIII, 595. 603.

119-1 Vergl. S. 95.

120-1 Vergl. S. 59.

120-2 Vergl. S. 72.

121-1 In der Abschrift, welche der Cabinetssecretär am 17. Februar zur Correctur vorlegte (vergl. S. 115 Anm. 2), hat der König correcter „Alsace“ eingesetzt. Vergl. Bd. in, 207. 208.