7538. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 2 juin 1756.

Monsieur mon Frère et Cousin. La lettre que vous avez bien voulu prendre la peine de me faire du 28 du mois passé de mai, m'a été un nouveau garant de l'amitié et de la confiance que vous me continuez, et dont je suis extrêmement sensible. Ce qu'on a appris à Votre Altesse que les cours de Vienne et de Versailles ont pris des engagements ensemble par une convention faite entre elles, est exactement conforme à la vérité; j'en ai été averti depuis quelque temps déjà, et je sais que cette convention a été signée le 7 de mai par le sieur de Rouillé et le comte de Starhemberg,376-4 de sorte qu'on n'a attendu en France que la ratification de la cour de Vienne, pour la rendre publique ou la communiquer au moins aux cours amies; aussi la cour de Londres en est déjà instruite et des articles qui font l'objet de ladite convention. Soyez persuadé, au reste, de la vivacité des sentiments d'amitié et d'estime avec lesquels je suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Altesse le bon frère et cousin

Federic.

Nach dem Concept.

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376-4 Vergl. S. 361.