7569. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

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Maltzahn berichtet, Dresden 8. Juni: „Tout ce qui m'est revenu jusqu'ici des sentiments des gens d'ici sur le nouveau traité entre la France et l'Autriche, c'est qu'on le regarde comme un faux-pas du ministère autrichien, qui serait à la fin la dupe du français; qu'on ne saurait apercevoir l'avantage que la cour de Vienne retirait de cette alliance, qui au contraire devait la brouiller avec tous ses anciens alliés; que c'était un piège que la France avait tendu à ladite cour, qui y avait donné, à moins qu'on ne voulût supposer que l'intention de la cour de Vienne ne fût d'abandonner la France, aussitôt qu'elle se verrait recherchée de nouveau par l'Angleterre; que cependant, de quelque côté qu'on voulût regarder ladite alliance, et quelque pût être

Potsdam, 14 juin 1756.

Le rapport que vous m'avez fait du 8 de ce mois, m'a été fidèlement rendu, et je vous sais bien du gré de ce que vous tâchez au mieux de m'informer de ce que vous apprenez des sentiments des gens de la cour où vous vous trouvez, sur les affaires qui font à présent l'objet principal des politiques. Vous me rendrez un service essentiel en continuant d'attention là-dessus et en vous orientant surtout au mieux possible sur tout ce qui regarde les affaires de la cour de Vienne et principale-

le but qu'on voulait attribuer à la cour de Vienne, il faudrait toujours convenir qu'elle avait choisi, pour y arriver, des moyens extraordinaires.“

ment de celle de Russie, au sujet desquelles vous me marquerez fidèlement tout ce qui viendra à votre connaissance.

Federic.

Nach dem Concept.