<111> Maros-hussards reste dans sa position actuelle le long des frontières dans le duché de Teschen, et celui de Baranya sera envoyé avec l'état-major, le jour après que celui de Neipperg se sera mis en marche, à Jægerndorf et le long des frontières, et fera exactement la patrouille pour observer les mouvements qui se feront de ce côté-ci.

Autant que je puis pénétrer, on n'a pris encore jusqu'ici aucun arrangement offensif; cependant tous ceux qui sont attachés à l'Autriche, se glorifient beaucoup de la Russie et divulguent bien des choses fort dangereuses contre les pays de Votre Majesté.

On ignore encore de Hongrie toute autre marche que celle qu'on débite de io régiments de cavalerie et de dragons, qui s'assembleraient à Kittsee.1 au commencement du mois d'août pour y former un camp.

En conséquence de l'avis ci-joint, l'ordre a été donné2 aux deux régiments de cavalerie de Kyau et prince Schönaich, qui étaient déjà assemblés dans leurs quartiers ordinaires à Oppeln et Ratibor, pour faire les exercices, de se rendre aux environs de Oppeln et de Leobschütz dans des quartiers de cantonnement et d'y faire conjointement leurs exercices. Le régiment de hussards de Wechmar marchera à Ratibor pour exercer, et il enverra en même temps des patrouilles du côté de Troppau, afin d'observer ce qui se passera là-bas.

Das Schreiben nach der Ausfertigung im British Museum; die Beilagen nach den von Mitchell am 27. Juli übersandten Copien im Public Record Office zu London.


7744. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Potsdam, 23 juillet 1756.

J'ai bien reçu avec votre rapport du 21 de ce mois la lettre que le marquis de Valory vous a adressée pour me la faire tenir, et vous envoie ci-clos la réponse que j'y ai faite,3 que vous lui remettrez avec un compliment convenable. Cependant, comme il y a des passages assez singuliers dans la susdite lettre, qui me font soupçonner qu'il entre quelque feinte et que peut-être l'on ne serait pas assez discret pour ne pas laisser éventer quelque chose de cette lettre, afin d'inspirer par là de la jalousie et de la méfiance aux Anglais contre la droiture de mes intentions vis-à-vis de la nation, j'ai trouvé bon de vous envoyer la copie, tant de cette lettre que le susdit ministre m'a envoyée, que de la réponse que j'ai faite, pour les communiquer au sieur Mitchell et de lui en laisser prendre même des copies, s'il en demande, en le priant cependant de vouloir bien garder le secret de la confidence et d'éviter surtout, ce que vous observerez de même, qu'il n'en éclate rien à Berlin. Et, sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


7745. AU MARQUIS DE VALORY, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Valory schreibt, Berlin 21. Juli: „Sire, je n'apprend rien de nouveau à Votre Majesté, en Lui annonçant la reddition du fort Saint-Philippe; mais j'obéis aux ordres“



1 Vergl. S. So.

2 Nr. 7742.

3 Vergl. Nr. 7745.