<142> an Unkosten bezahlen; dabei aber zu observiren wäre, dass bei jeder Dahinreise er sich en passant bei dem Generalfeldmarschall von Lehwaldt zu Königsberg melde, von demselben Instructions, worauf er hauptsächlich Acht zu haben, empfinge, und wenn er dahin zurückkäme, gedachtem Feldmarschall seinen fidelen Bericht, wie er alles gefunden, erstattete, auch denen Umständen nach nur bis dahin ginge und, wenn es nöthig, sodann wieder zurückkehrete. Dabei Ich sehen wollte von dem englischen Minister Mitchell drei oder vier Passeports ohne Datum, als vor dessen Courier Namens Lambert, und auch 3 à 4 Briefe von differenten Datis zu bekommen, um selbige an gedachten Generalfeldmarschall Lehwaldt zu schicken, der ihn alsdenn bei jeder Reise damit versehen könne. Welchergestalt nun gedachter Lambert sich darauf erklären wird, davon habt Ihr Mir auf das baldmöglichste Euren Bericht immédiate zu erstatten.

Friderich.

Nach dem Concept.


7774. AU MINISTRE DE LA GRANDE-BRETAGNE MITCHELL A BERLIN.

Mitchell schreibt, Berlin 27. Juli: „Je prends la liberté d'envoyer à Votre Majesté le projet de ma lettre au chevalier Williams.1 Comme la matière est délicate, j'ai cru de mon devoir de le communiquer à Votre Majesté, afin de savoir si j'ai bien compris Son idée, La suppliant très humblement de vouloir bien m'indiquer les défauts qui pourraient s'y trouver.

Projet d'une lettre à M. le chevalier Williams.

J'envoie ci-inclus à Votre Excellence l'extrait d'une lettre que je reçus dernièrement de Londres. J'ai eu l'honneur d'en communiquer le contenu à Sa Majesté le roi de Prusse, qui a bien voulu se prêter aux vues du Roi notre maître jusques à consentir que je dépêchasse ce courrier à Votre Excellence, pour Lui signifier qu'Elle pourra au nom du Roi assurer l'impératrice des Russies que le roi de Prusse a déclaré au Roi, de la manière la plus expresse, que les préparatifs militaires qu'il fait présentement, ne regardent que sa propre sûreté, et que, loin de vouloir agir offensivement contre la Czarine, il serait porté, au contraire, d'entrer dans des liaisons d'amitié avec Sa Majesté Impériale, conjointement avec le Roi notre maître.

Il serait superflu de recommander à Votre Excellence l'attention que demande une affaire de cette importance, et que le Roi a tellement à cœur; je La prierai seulement d'y mettre toute la diligence possible et de m'informer au plus tôt comment cette proposition est goûtée à Pétersbourg.

Sa Majesté le roi de Prusse a donné à cette occasion une nouvelle preuve et des moins équivoques de son égard pour le Roi notre maître, et c'est avec le plus sensible plaisir que je puis assurer Votre Excellence que presque chaque jour fournit quelque témoignage de la sincérité et de la cordialité de son amitié envers Sa Majesté.

Extrait d'une lettre de Milord Holdernesse, du 13 juillet 1756.2

C'est avec beaucoup de plaisir que je puis vous informer que, par certaine intelligence que le Roi a eue de bonne part, il y a lieu de croire que, malgré les intrigues de la cour de Vienne, celle de Pétersbourg ne s'est nullement déterminée



1 Vergl. S. 122 Anm. 4.

2 Vergl. S. 122 Anm. 2.