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Mein gnädigstes Vertrauen ist zu Euch gerichtet, dass Ihr alles dieses und was sonst dahin einschläget, gebührend und pflichtmässig beobachten werdet.

Friderich.


Nach dem Concept.


7891. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 23 août 1756.

Monsieur mon Cousin, Frère et Beau-Frère. Sa Majesté le roi de la Grande-Bretagne vient de me requérir1 d'appuyer par mes bons offices la négociation qu'elle avait fait entamer auprès de Votre Altesse Sérénissime, pour obtenir d'Elle un corps de Ses troupes moyennant un traité de subsides, en m'informant en même temps que Votre Altesse Sérénissime S'était à la vérité déjà favorablement expliquée sur la question an, mais qu'Elle faisait encore difficulté d'y donner actuellement les mains et avant l'expiration de Ses engagements subsidiaires présents.2 J'ai cru devoir d'autant moins me refuser à cette demande que l'utilité aussi bien que la nécessité de ces liaisons à contracter entre Sa Majesté Britannique et Votre Altesse Sérénissime me paraissent évidentes. Ses intérêts sont si essentiellement liés à ceux de Sa Majesté Britannique, par la situation de Ses États, que, sans les sacrifier, Elle ne saurait Se dispenser de concourir à toutes les mesures nécessaires pour la défense et la sûreté de l'électorat d'Hanovre.

La France ayant d'ailleurs manqué à satisfaire au payement de deux termes échus des subsides stipulés,3 tout scrupule qu'Elle pourrait Se former au sujet desdits engagements, doit disparaître, surtout en réfléchissant à la présente situation critique des affaires et au changement qui est arrivé dans le système de l'Europe, de sorte que rien ne peut empêcher Votre Altesse Sérénissime d'entrer dès à présent, si Elle le trouve à propos, dans les liaisons proposées de la part de Sa Majesté Britannique.

Si, cependant, Sa délicatesse ne Lui permet pas de S'y prêter d'abord, je m'en remets à la prudence de Votre Altesse Sérénissime, si Elle ne juge pas à propos d'assurer Sa Majesté Britannique dans le moment présent, par une promesse positive et formelle, qu'immédiatement après l'expiration des engagements susmentionnés, Sadite Majesté peut sûrement compter sur un corps de Ses troupes et que, si même avant ce temps-là et dans cet automne la France voulait entreprendre quelque chose contre l'électorat d'Hanovre, ce qui anéantirait entièrement Ses engagements présents, comme étant uniquement calculés sur la conservation du repos d'Allemagne, Votre Altesse Sérénissime assisterait d'abord Sa Majesté Britannique de Ses troupes.



1 Durch ein Schreiben des hannoverschen Geheimrathspräsidenten von Münchhausen, d. d. Hannover 18. August. Vergl. Nr. 7888.

2 Vergl. Bd. VIII, 207.

3 Vergl. Bd. XII, 293.