<347> qu'on avait formé contre le Roi, le dessein de l'exécuter à quelque prix que ce fût, la crainte qu'il ne fût dérangé par une explication amiable, le soin qu'on a pris en conséquence d'éluder la question principale, et enfin les efforts qu'on a faits pour donner au Roi une réponse équivoque et ambiguë.

Il est à observer que c'est cette première réponse, que la cour de Vienne, de l'aveu même de son ministre, a tâché de rendre obscure, qu'elle voudrait faire passer aujourd'hui pour claire et satisfaisante, et à laquelle elle renvoie le Roi uniquement, dans la seconde et dernière réponse qui lui a été donnée.1

Une autre particularité non moins intéressante, et qui prouve la mauvaise volonté de la cour de Saxe et du comte de Brühl, c'est que ce ministre, ayant été interrogé sur ce problème : „S'il2 ne serait pas quasi plus avantageux pour la Saxe que le roi de Prusse continuât d'être possesseur de la Silésie, que si celle-ci rentrait sous la domination de l'Autriche, sans aucun profit pour la cour de Dresde d'une partie de cette réacquisition,“ en a donné la solution suivante: „Que3 les succès de la cour de Vienne ne la rendraient à la vérité pas plus accommodante envers la Saxe, mais qu'on n'aurait pas les mêmes appréhensions avec cette cour qu'on aurait à craindre de la part de la Prusse; qu'il ne fallait d'ailleurs pas désespérer de quelques évènements favorables qui pourraient peut-être se présenter dans la suite, et pour lesquels on ménagerait surtout l'amitié de la Russie.“

Ce discours prouve évidemment que le comte Brühl s'occupait dans ces derniers temps du dessein de nuire au Roi, d'entrer insensiblement dans la guerre que la cour de Vienne intentait contre lui, et de faire participer la Saxe à ses dépouilles; et l'on peut voir par cet échantillon à quoi le Roi aurait eu lieu de s'attendre, s'il avait voulu s'en remettre à la discrétion des Saxons, et que ce sont, par conséquent, les considérations les plus pressantes qui l'ont obligé, malgré lui, à prendre ses précautions à leur égard.

Nach dem Concept von der Hand des Grafen Finckenstein.


7984. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Solms berichtet, Stockholm 24. August: „L'affaire de la Reine est à présent à regarder comme finie, et elle le sera de la façon la plus avantageuse pour elle.

[September 1756.]4

Respondeatur: Es wäre des Königs Majestät sehr lieb, das



1 Vergl. Nr. 7923.

2 Nach dem Bericht Flemming's an Brühl, d. d. Wien 18. Juli.

3 Nach dem Erlass Brühl's an Flemming, d. d. Dresden 26. Juli.

4 Der gleichzeitig an das Ministerium gesandte Bericht Solms' vom 24. August trägt das Präsentatum „2. September“ ; an das Cabinet ist der Solms'sche Bericht also etwa am 4. gelangt. Die vorliegende Weisung für das Ministerium hat dasselbe am 9. September empfangen.