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En attendant, vous saurez dire à qui le voudra entendre, que j'ai bien battu l'armée autrichienne en Bohême.

Federic.

Nach dem Concept.


8163. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Quartier général de Lobositz, 6 octobre 1756.

Vos dépêches du 241 et du 26 m'ont été bien rendues, et vous ne manquerez pas de vous conduire selon les avis de ceux qui sont bien intentionnés pour mes intérêts et ceux de la bonne cause.

Au surplus, je veux que vous sondiez et tâtiez le pouls au prince Louis de Brunswick et aux principaux Régents de la République, pour savoir d'eux si la République ne voudrait se charger de la médiation et l'offrir pour composer les différends et ramener la paix entre les parties actuellement en guerre, savoir la Grande-Bretagne et la France, moi et l'Impératrice-Reine, vu qu'il conviendrait au salut et au bien-être de l'Europe entière que les différends en question fussent composés par une bonne paix, avant que les choses s'aigrissent davantage.

Vous ferez donc là-dessus les démarches nécessaires pour voir ce que la République pourrait vouloir faire à cet égard, et vous déclarerez que je ne forme absolument aucune prétention à la charge de l'Impératrice-Reine, ni à celle de la Saxe et que je ne prétends faire aucune acquisition, mais que je ne cherche qu'à me procurer une paix stable et solide qui me mette l'esprit en repos sur l'appréhension continuelle d'une nouvelle guerre, ce que vous pourrez déclarer très positivement.

Federic.

Nach dem Concept.


8164. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Der Herzog von Braunschweig schreibt, Braunschweig 25. September: „J'ai cru de mon devoir de communiquer à Votre Majesté ce qui se porte d'ultérieur par rapport du commandement destiné à mon frère le prince Louis.2 Il m'en écrit la lettre ci-jointe. Je serais charmé, si je pouvais croire que c'étaient les bonnes dispositions des membres de la République qui l'eussent animé à faire le pas qu'il vient de faire; mais, par une lettre immédiatement précédente de celle-ci, je sais que les affaires s'y tournent de plus en plus du mauvais côté; que, l'Angleterre restant ferme sur la résolution de saisir les vaisseaux hollandais qui portent des mâts ou autres choses relatives à la navigation, on était en Hollande au point de se brouiller sérieusement avec cette puissance; que le nombre des bien intentionnés pour la cause commune de Votre Majesté et de l'Angleterre paraissait diminuer et que ceux qui restaient, commençaient à craindre que la France ne se prévalût de ces circonstances, pour porter un coup mortel à la République.“



1 Vergl. über den Bericht vom 24. September S. 493.

2 Vergl. S. 219. 407.