<585> attendre présentement l'effet qu'elles produiront en Angleterre. En attendant est-il fort à regretter que pour une affaire qui proprement ne regarde que les intérêts de quelques particuliers, la grande affaire pâtisse et la totalité se voie exposée à un danger très éminent.

Federic.

Nach dem Concept.


8268. AU FELD-MARÉCHAL COMTE DE SCHWERIN AU QUARTIER GÉNÉRAL A WALLISFURTH.

Sedlitz, 30 octobre 1756.

Mon cher Maréchal. J'ai reçu la lettre que vous m'avez faite du 27 de ce mois, par laquelle j'ai appris avec bien de la satisfaction que vos affaires vous réussissent à souhait. Je vous fais d'ailleurs mon compliment sincère sur l'entrée dans votre 73e année,1 faisant des vœux pour votre prospérité et que le Ciel vous continue encore une longue suite d'années heureuses jusqu'à l'âge le plus reculé des humains.

Au surplus, je ne doute pas que vous ne rameniez aussi heureusement le corps d'armée sous vos ordres en Silésie, que j'ai retiré mes troupes de la Bohême. Ici Browne a fait quelques détachements vers les frontières de la Lusace et encore vers Peterswalde, dont cependant je n'ai point été embarrassé. Les Autrichiens ont fait courir des bruits, comme si Browne se tournerait vers moi, mais j'ai beaucoup de peine à croire qu'il en soit vrai la moindre chose. Je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné roi

Federic.

Nach dem Concept.


8269. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL VON LEHWALDT IN KÖNIGSBERG.

Sedlitz, 30. October 1756.

Ich habe Euer Schreiben vom 22. dieses erhalten und bin von der Attention, so Ihr auf die dortige Umstände habet, und von denen guten Arrangements, so Ihr deshalb auf alle vorkommende Fälle machet, zum höchsten zufrieden gewesen. Ich wollte indess fast ein beträchtliches, wo nicht alles darauf verwetten, dass diesen Winter dortiger Orten von Seiten derer Russen nichts zu besorgen sein wird, und Ihr also Euch mit denen in Pommern stehenden Regimentern2 und um solche an Euch zu ziehen, nicht zu übereilen habet; denn ob man gleich desfalls nicht mit völliger Gewissheit noch zur Zeit sagen kann, so sehe Ich doch so viel fast zum voraus, dass die Russen in diesem Jahre nichts auf Preussen tentiren werden, das schlimmste aber, so sie noch thun könnten, dörfte dieses sein, dass sie ein 30,000 Mann durch Polen



1 Schwerin war am 26. October 1684 geboren.

2 Vergl. S. 5; Bd. XII, 463.